La communauté internationale célèbre chaque deuxième lundi du mois de février la Journée Internationale de l’Épilepsie. Au Bénin, ce 13 février 2023, elle a été célébrée à l’Institut National Médico-Sanitaire (INMES) sous le thème « L’épilepsie n’est pas ce que vous croyez. Bousculons les préjugés ». La célébration a connu la participation de plusieurs autorités et des étudiants de cet institut. Engagée dans ce combat contre les préjugés, la Directrice de l’INMES, Lisette ODOULAMI YEHOUESSI, a précisé l’objectif de la journée: « Il faut bousculer les préjugés car les malades d’épilepsie souffrent plus du regard social que de leur maladie. D’où l’importance de la sensibilisation pour faire tomber les masques. » A-t-elle précisé.
Célébrée dans 140 pays à travers le monde, cette journée est une occasion pour la médecine de lever le voile sur cette pathologie et de réduire les préjugés autour de la maladie. La Ligue Béninoise contre l’Épilepsie et l’Association des Parents et Patients vivant avec l’Épilepsie ont déjà pris à cœur cette sensibilisation en faisant des communications à divers niveaux, selon le Professeur Constant K. ADJIEN, neurologue, neurophysiologiste et Epileptologue.
Profitant de l’occasion, le Ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a adressé un message et prodigué des conseils de vie aux étudiants. <<Je voudrais attirer votre attention sur trois choses: nous devons nous demander, ce que nous pouvons faire pour aider les épileptiques. Ensuite, savoir que le traumatisme crânien et la tension artérielle mal traitée peuvent causer l’épilepsie. Donc, il faut que dans votre métier, vous le sachiez. »
A sa suite, le Ministre d’État chargé du développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, qui a été témoin des manifestations de cette maladie, a invité l’assistance à ne plus fuir les épileptiques, tout en réaffirmant l’engagement de l’État.
Une séance de questions-réponses a permis aux étudiants présents d’en savoir davantage sur la maladie et les gestes utiles. Des enseignements et des connaissances indispensables pour une meilleure maîtrise de cette maladie, selon le Président de la ligue contre l’épilepsie, le Professeur Constant K ADJIEN.