Tout semble finir chez la dieue autoproclamée de la Mission de Banamè, Daagbo Parfaite, fondatrice de cette église, qui avoue que ses pouvoirs et puissances spirituels sont dissipés comme la rosée matinale, impossible donc de continuer la mission.
A travers un audio adressé à ses fidèles, elle affirme : « Nous sommes devenus de simples êtres humains et vulnérables. Nous sommes devenus de simples vulgaires personnes ». Suite à cet audio, les voix se sont élevées. D’aucuns ont crié Alléluia car il est à constater que le mur de Jéricho est tombé sur cette comédie bien pensée par la dieue autoproclamée de Banamè.
Dans ce scénario où Parfaite elle-même est l’actrice principale, tout porte à croire qu’elle joue à la scène du ‘’bon samaritain’’ en invitant ses fidèles à se faire exorciser pour éviter tout mal. Mais ses aveux sonnent faux. Ceci n’est en aucune manière la fin de sa mission vieille de 14 ans. Il s’agit plutôt d’un nouvel épisode de ses stratagèmes pour atteindre son objectif. Car, dans sa comédie, elle a annoncé que c’est le “dieu ” qu’elle adore qui a décidé de retirer à elle et son clergé, tous ses pouvoirs.
Mais, malgré tout, elle trouve le moyen d’innover pour faire débourser autrement ses fidèles en les obligeant à se débarrasser de tout ce qu’ils possèdent provenant d’elle pour que Belzébul ne prenne le contrôle et ne leur fasse du mal, pour finir réclamer encore une cotisation. Et Pour quelle fin ?
En effet, sans pouvoir, elle promet faire des prières afin de conjurer le mauvais sort. La question qui reste à poser est de savoir qui va exaucer les prières, vu que ses pouvoirs sont partis.
De toute façon, le Parfaite n’a pas finir de nous surprendre.
Vignon Justin ADANDE