(L’absence des autorités en charge de l’eau décriée par l’assistance)
La maison des jeunes de l’arrondissement central de Houéyogbé a servi de cadre à la cérémonie officielle de la séance de reddition de compte dans le secteur de l’eau et de l’assainissement période de 2021- 2023. C’était en présence des membres de l’association des consommateurs d’eau potable, des anciennes exploitations, des cadres de la mairie, des responsables de l’ONG Mojec et leur démembrement, ainsi que des représentants du maire de la commune. Félicitant le soutien financier constant de l’ONG Mojec et ses partenaires, les autorités communales leur ont rendu hommage pour la mobilisation des populations. Les consommateurs mécontents de hausse des prix de l’eau ont décrié l’absence des fermiers et des autorités départementales en charge de l’eau.
Organisée par la mairie de Houéyogbé en collaboration avec l’ONG Mojec. Cette activité s’inscrit dans le cadre de son projet d’amélioration de la participation des femmes et des jeunes pour une meilleure gouvernance du service public de l’eau et de l’assainissement dans la commune de Houéyogbé. Il est financé par la coopération suisse /Reps-Feco-Bénin.
C’est à travers l’exposé de Pierre Gacli, un cadre de la mairie de Houéyogbé que les travaux de cette séance de reddition de compte ont commencé. A en croire le communicateur, c’est la mauvaise gestion des recettes de la vente de l’eau, le mauvais entretien des ouvrages, des actes d’incivisme de certaines personnes de la communauté, et surtout la mauvaise qualité de l’eau causée par ces actes que les autorités gouvernementales ont décidé de réformer ce secteur. L’eau potable en quantité et de qualité pour tous étant la priorité, l’issue de l’exposé suivi des débats d’échanges, a permis aux associations de consommateurs d’eau potable ( Acep), les anciennes exploitations de fustiger l’absence de la nouvelle équipe dirigeante des fermiers ainsi que les autorités départementales en charge de l’eau dans le Mono. Pour Alice Kinwaho, présidente de l’Acep Houéyogbé, les fermiers ne sont pas connus des populations. Or des besoins de la population en eau sont sans cesse grandissants. Pour l’ancien exploitant Janvier Houessou, leur salaire sont passé de 150.000 f à 10.000 f CFA. Les mêmes sons de cloches sont venus de plusieurs représentants. Le premier adjoint au maire Sossa Casimir tout en rassurant l’assistance, a calmé la tension. Pour l’autorité communale, toutes les recommandations trouveront solutions à moyen terme. Il a salué les activités des responsables de l’ONG Mojec à travers leur appui financier sur le terrain. C’est dans cette ambiance que le directeur exécutif de l’ONG Mojec, André Tognanhou, a expliqué à l’assistance que c’est grâce à l’appui financier des partenaires de la coopération Suisse/Reps-Feco-Bénin que les activités sont possibles sur le terrain. Tout en les remerciant, il a invité les autorités à bien vouloir prendre en compte les recommandations formulées par les usagers et les membres des fermes. Par ailleurs, il regrette que les nouvelles autorités en charge de l’eau notamment les fermiers ne soient pas connus des populations.
Vivement que l’augmentation du prix dénoncée soit révisée et que de nouvelles rencontres soient organisées avec tous les acteurs.
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