Soit, Dieu est en train de punir le Béninois, soit, il est en train de nous bénir. Et pour cause, nous ne sommes pas encore au niveau des parrainages à compléter aux dossiers de candidatures que voilà la révélation. Regardez comment se comportent ceux qui critiquent le président Talon et sur qui une certaine jeunesse voulait compter pour le déloger de la Marina.
Doit-on continuer sincèrement à se chamailler sur la toile, dans la rue pour des gens qui ne sont même pas capables de désigner en leur sein deux personnes pour les représenter à une élection ?
Imaginons un scénario caricatural où Talon, pour nous soumettre à l’épreuve, disait ce soir, que la Rupture est fatiguée. Et que lui voulait remettre, ce soir là même, le pouvoir à l’opposition. Ce sera une guerre fratricide devant laquelle, les citoyens finiront par supplier Talon d’aller retirer son pouvoir.
Ces gens-là ont été dévoilés par Dieu dans leur incapacité à faire mieux que celui qu’ils appellent leur adversaire.
Il faut maintenant plaindre nos compatriotes exilés et demander à Patrice Talon d’annuler les charges qui pèsent sur eux tous, en bon père de famille, afin qu’ils reviennent au Bénin.
Ils n’ont en réalité, pas de représentants sérieux ici pour faire leur combat. On ne confie pas le destin d’un peuple à des incapables. Des gens qui n’ont pas été capables de se choisir dans la sérénité, celui qui va les représenter, ne pourront pas représenter une Nation.
J’en déduis que le Bénin est une terre bénie, jalouse des réformes structurelles qui lui garantissent son bonheur.
Et pour ne pas voir la machine s’arrêter, cette terre a simplement maudit ceux qui étaient à la touche, à nous faire miroiter le bonheur virtuel.
Combien de schémas de duo, le bout du bic de mon oncle Valentin Houdé a signés au nom de son Front, en deux jours ? Trois. Trois schémas qui montrent qu’ils ne sont pas prêts.
Ce qui se passe aujourd’hui nous enseigne juste qu’il ne faudrait pas que quelqu’un se lève pour offrir sa pauvre poitrine pour ces messieurs-là.
Ils ne pèsent rien au profit du pays, de son développement et pour sa stabilité. Juste un ramassis d’égoïstes incapables de nous faire rêver.
Talon n’est pas l’idéal. On voudrait mieux. Voilà qu’il n’y a rien devant, sinon pires que lui. Dès lors, je me demande s’il ne faut pas nous économiser nos maigres sous, et proclamer l’actuel président élu par consensus populaire pour qu’on évolue.
Il n’y a rien en face. La victoire K.O qui se profile à l’horizon n’est qu’une suite logique. Appelons simplement le coeur un peu dur de Talon, à la douceur pour que dans son discours d’investiture, qu’il fasse le bon coup d’oeil à l’endroit de nos parents en exil.
Ce doit être aujourd’hui le vrai combat qui mérite qu’on y accorde notre précieux temps et nos plumes.
L’élection présidentielle du 11 avril est finie hier avant même d’avoir commencé. C’est mon constat. Et j’ai l’intime conviction, à la lumière de ce qu’on a tous vu hier dans la maison » opposition « , que c’est presque la même chose dans nos cœurs.
Je suis déçu. Dieu merci, même si on peut trouver à reprocher à Talon, il fait des choses formidables pour notre pays.
S’il y a lieu encore de voter, c’est dans une liesse totale que moi,Takou, j’irai mettre le bulletin en faveur de la continuité avec ma prière qu’à l’investiture, l’ancien et nouveau locataire, prononce le bon discours au profit de Sébastien Ajavon, Komi Koutché, Léhady Soglo, Valentin Djênontin, Ramanou Soumanou et tous les autres. Ils sont tous autant des fils dont le Bénin a besoin. Et ils n’ont pas fait pire que certains qui vivent tranquillement à l’ombre de la Rupture, soit parce qu’ils ont compris le jeu, soit parce qu’ils ont le bon patronyme. Pour le pays, l’actuel et le prochain président devrait se mettre au-dessus de la mêlée.
J’ai dit.