Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, dit-on. Ancien ministre d’État chargé des travaux publics et des transports sous le régime de l’ancien président Yayi Boni, Gustave Sonon, cadre du Bloc Républicain, a été l’invité d’Abd’el Khader Achirou sur l’émission l’Invité de la chaîne de télévision numérique ESAE TV.
C’était l’occasion pour l’ancien député d’opiner sur l’animation de la vie politique du pays et faire son analyse de la gestion du gouvernement Talon notamment dans le secteur des transports.
Sans prendre par quatre chemins, l’ancien ministre a reconnu d’entrée que quoi qu’on dise, le Bénin se porte à merveille. Si bien que malgré la situation qui prévaut actuellement avec la cherté de la vie qui n’épargne personne, en termes de développement et de réalisation d’infrastructures routières, le Bénin note quand même de grandes avancées depuis 2016, et ceci est à l’actif du gouvernement du président Talon. Pour lui, l’animation de la vie politique est vivante et à l’allure où vont les choses, d’ici à quelques années, le pays va pouvoir se stabiliser et que chaque citoyen y trouvera son compte dans cet essor économique qui se profile. Aussi, en matière de réalisation des infrastructures routières, l’ancien député Gustave Sonon a-t-il salué le leadership du président Talon pour la mise en œuvre des partenariats public-privé.
« Aujourd’hui maintenant, on est autonome, le calibrage est fait par nous-mêmes, et c’est ça qui justifie de très belles routes. » a-t-il fait savoir.
Interrogé sur la situation qui prévaut actuellement à l’Assemblée nationale avec les démocrates et les deux parties de la mouvance, l’ancien député voit la situation d’un autre œil. Pour lui, étant donné que les démocrates sont en situation de faiblesse, avec la mouvance qui domine le parlement avec 81 députés sur les 109 élus, ils doivent plutôt passer à la table de la négociation. « Même avec la décision de la Cour constitutionnelle, si les gens ne vont pas à la table de la négociation, on peut faire mille votes et le résultat peut être le même, » a-t-il fait déclaré.
Pour lui, la démocratie de négociation est la meilleure option pour aboutir à un parlement sain sans tohu-bohu. En fin d’émission, l’ancien ministre a invité la jeunesse béninoise à contourner la cybercriminalité en faisant preuve d’innovation et de reconversion pour s’auto employer ou entreprendre. Ce n’est que comme cela, ils pourront accompagner les efforts du gouvernement.
Nel Charbel KOFFI
