(Le choix de Réckya Madougou a montré que Yayi n’a jamais été avec les Démocrates)
Quand on a pour président d’honneur, un animal politique comme Boni Yayi, il y a des erreurs qu’on ne peut plus commettre si on est conséquent envers soi-même. Les Démocrates n’ont en réalité jamais rêvé de prendre le pouvoir à Patrice Talon. Chacun était simplement dans son chantage pour, soit approcher le président Talon, soit s’ouvrir la faveur des riches en exil parce qu’en conflit avec la justice et Talon.
Sinon que l’immaturité dont font montre les leaders du parti Les Démocrates, a de quoi réveiller un mort.
DES INCOHÉRENCES QUI ONT VENDU LE PARTI À 3 FRANCS PIÈCE
Au nombre des signes précurseurs de ce que le parti de Éric Houndété n’était pas d’étoffe à incarner l’alternance face au pouvoir de Patrice Talon, on peut citer la modestie de l’ambition affichée par le parti à travers les personnalités candidates à la candidature du parti.
Quand on a des noms comme Nourou Dine Saka Saley, Iréné Agossa, Réckya Madougou, Bio Sawé et autres, des gens qui ne pèsent pas trois grosses mouches dans la faune politique du pays, on peut aisément présager du niveau où se situent les rêves de ce parti.
Et contrairement au développement du sieur Ndss sur sa page Facebook, ce n’est pas une question d’éducation encore moins de préséance qui l’aurait poussé à retirer sa candidature en faveur de la femme de Lomé 2.
Mais simplement à cause des critères fixés par la commission ad hoc qui s’est chargée du tri des candidatures.
Aucun des autres candidats à l’instar de Nourou Dine Saka Saley, en dehors de la seule personne de Réckya Madougou, n’avait le milliard cent cinquante millions pour prétendre au graal.
Et comme c’était l’argent le premier critère de choix, les dieux de la désignation n’étaient même pas Éric Houndété avant qu’on ne parle du bon casting qui aurait voulu qu’ils aillent chercher, au besoin, loin, la meilleure candidature en mesure de déboulonner Patrice Talon.
Et comme l’a souligné Bertin Koovi dans son adresse au peuple, les « Démoncrates » comme il les a nommés, n’étaient rien d’autre qu’un conglomérat de petites personnes, chacune mue par l’intérêt égoïste du tout pour soi.
Sinon comment comprendre qu’une formation politique ait comme président d’honneur, Boni Yayi et veuille prendre pour critère principal de choix du candidat du parti, le portefeuille ?
Mieux, comment comprendre qu’un parti ait milité tout le temps contre les réformes du président Talon en allant jusqu’à contester ses députés, sa nouvelle constitution, et accepter de se conformer à l’option du choix d’un colistier ?
Les Démocrates ne sont pas conséquents vis-à-vis d’eux-mêmes. Il y a comme un manque criard de conviction qui ronge les leaders de ce parti. On ne peut rejeter les réformes d’un président, les députés et la constitution qui en découlent et se conformer à l’option du colistier pour se mettre dans une position de quête de parrains bien issus de la même constitution décriée.
Preuve évidente que les Démocrates ne sont pas sincères envers eux-mêmes, avant d’inviter le peuple à marcher sur leurs traces. Malheur à cette jeunesse qui rêvait trouver en « Les Démocrates », le porte-parole idéal pour mener son combat.
Il vaut mieux reconnaître sur tapis vert, la victoire du président Talon pour éviter de ne pas tout perdre. Le prochain combat qui vaille maintenant la peine d’être mené, étant la négociation avec Talon pour le retour des compatriotes en exil loin de la terre de leurs ancêtres.