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Politique

Bénin : Faridath Naro s’adresse à Réckya Madougou et aux autres détenus politiques

Depuis quelque temps, l’affaire des personnalités politiques en prison fait la Une de l’actualité. Du simple citoyen aux acteurs politiques, chacun y va de son interprétation et de son analyse de la situation des détenus politiques.

Si pour les Démocrates, initier une loi d’amnistie sans aucune concertation avec les autres forces politiques est la solution, pour les anciens présidents de la République la solution est de régler le problème en interpellant leur successeur par voie de presse.

 Pour Faridath Naro Assouma, la question de la liberté d’une sœur ne peut être réduite à un combat politicien mais mérite plutôt une approche républicaine pacifique, humble et efficace. C’est dans ce cadre et faisant suite à l’émission réalisée par la télévision BL TV dans laquelle elle plaidait pour un pardon du Chef d’Etat en faveur des détenus politiques, qu’elle apporte sa contribution, par cette interprétation citoyenne à une jeune femme, mère, mise en difficulté momentanée. Ses propos seront d’une franchise, d’une sincérité et d’un apolitisme certain. Le seul objectif pour elle étant le pardon, la réconciliation et la liberté.

Pour en arriver là, l’Amazone et femme leader de Parakou Faridath Naro suggère à Réckya Madougou et aux autres détenus politiques une démarche à suivre :

« -Reconnaître le statut actuel du Président de la République tel qu’il est le président de tous les béninois;

-Relever la disponibilité maintes fois réaffirmée par les proches du Président et le Président lui-même à pardonner les mises en causes;

-Considérer que cette disponibilité est une main tendue et saisir cette main tendue par une démarche d’humilité et de demande formelle de pardon;

-Cesser les propagandes bruyantes qui dans les circonstances actuelles sont contre productives.

Béninois que nous sommes tous, devons admettre que le pardon ne peut être accordé à une personne qui ne le demande pas. Et j’ai foi en notre Président Patrice Talon qui serait apte à accueillir enfin cette doléance pour le bonheur de tous.

Et même dans l’hypothèse où l’amnistie aurait leur préférence, la jeune femme leader du Septentrion Faridath Naro rassuré qu’une grâce présidentielle accordée n’empêche pas le vote d’une loi d’amnistie qui serait le fruit du pardon et de la réconciliation dont nous rêvons tous.

 » Notre sœur Reckya Madougou, elle-même ayant été médiatrice de conflits entre acteurs politiques, sait que rien ne peut réellement se faire si ceux qui ne sont pas au pouvoir ne font pas une démarche négociatrice envers ceux qui sont au pouvoir. Les souvenirs sont frais.

Cher grande sœur, il est essentiel de penser à soi-même. Vous êtes plus utile pour vous, votre famille et la nation dehors que enfermés derrière les barreaux de prisons. Il m’arrive de me demander à qui profite réellement votre incarcération. Serait-ce à Patrice Talon pour qui vous avez été une alliée ou alors à certains de vos confrères qui font diversion en vous gardant loin de votre peuple.

Je finis humblement par cette citation de Gandhi: « Si la non-violence est la loi de l’humanité, l’avenir appartient aux femmes. Qui peut faire appel au cœur des hommes avec plus d’efficacité que la femme ? »

Un message de Faridath Naro qui veut voir sa sœur de Parakou et les autres en dehors des murs de la prison.

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