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Société

Lutte contre la cybercriminalité : Talon sort le bazooka

(Bientôt, zéro microbe au Bénin pour la sécurité des investisseurs)

« Aujourd’hui, nous avons les moyens qu’il faut pour pouvoir faire le travail. Et ça se voit car chaque jour, vous avez les résultats de nos enquêtes. Ce sont ces moyens qui nous permettent de faire ce travail », a dit le Commissaire de l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC), Donatien SOKOU sur l’Emission spéciale sur la cybercriminalité sous toutes ses formes.

Une déclaration qui prouve la détermination du gouvernement béninois et de l’Ocrc à mener à bien cette lutte contre la cybercriminalité. Oui, à débarasser le Bénin des gaymans, des léwés qui se croyaient en territoire conquis. Mais c’était sans compter avec la farouche détermination du gouvernement Talon qui ne veut plus qu’on assimile le Bénin à ces petits cybercriminels qui ne veulent vivre que sur les sous de leurs victimes.

Avec déjà 1188 cybercriminels ou gayman derrière les barreaux, le pays respire un peu même si ces petits malins croient innover en s’éloignant des grands centres urbains, les éléments de l’Orcr n’entendent pas lâcher car déterminés à les poursuivre jusqu’à leur dernier retranchement. Ce qui fait que ce sont les nids de blanchiment d’argent qui sont ciblés pour essayer de comprendre la provenance des sous qui y circulent.
Donc, dans cette lutte contre la cybercriminalité, les prêts-à-porter vus comme des nids de blanchiment d’argent, feront l’objet de fouille. Ce qui laisse entrevoir d’autres nids de blanchiment d’argent comme certains bars restaurants où pullulent ces petits escrocs devenus très nuisibles à l’image du pays.

Une lutte de tout instant

A l’instar de la dénazification de la société allemande, il faut dégaymaniser la société béninoise. Et pour cause, 2031 plaintes pour un préjudice de 1.546.436.228 FCFA enregistré en 2021, 2.188 plaintes et un préjudice 663.544.225 FCFA En 2022, et de janvier 2023 à ce jour, nous sommes à un préjudice de 495.456.027 FCFA. Avec un tel bilan, comment laisser perdurer ce phénomène qui n’honore guère notre pays. La société béninoise ne peut limiter ces petits voyous qui ont raté leur éducation et qui n’ont choisi que d’évoluer dans l’illégalité ?

Certes, le bilan est important, mais il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin vu ce que ces petits escrocs créent à de nombreuses familles. Les éléments de l’Ocrc sont à encourager car il ne faut pas que les préjudices déjà enregistrés augmentent. Il faut encourager alors la dénonciation et la délation afin que les suspects soient interrogés et les lieux suspects fouillés. Traquer les parents de ces cybercriminels et leurs soutiens comme certains artistes qui au lieu de conseiller et soutenir la lutte pensent qu’il faut revoir ou l’adoucir. C’est bien beau quand on n’a pas été victime de ces petits voyous. Ils méritent qu’on les marque psychologiquement avec des peines lourdes, pourquoi pas de 50 ans ? Ça pourrait les mettre sur le droit chemin eux et leurs familles qui les soutiennent.

Quelques propos sur l’Émission spéciale interactive sur la Cybercriminalité sous toutes ses formes

« A la date d’aujourd’hui au moment où je vous parle, nous avons 1188 détenus dans les prisons pour des faits de cybercriminalité au Bénin. Je parle à la fois de ceux qui ont été condamnés et ceux qui sont en attente de procès. Mais globalement, nous avons 1188 détenus dans les prisons du Bénin pour des faits de cybercriminalité.

Au cours de l’année judiciaire 2020-2021, nous avons eu 360 condamnations pour des questions de cybercriminalité. L’année judiciaire 2021-2022, nous avons eu 451 et à la date d’aujourd’hui, au cours de cette année judiciaire qui est encore en cours, nous sommes à 263 condamnées actuellement.

C’est dire que nous n’avons jamais baissé la pression et que nous faisons ce qu’il faut pour que la cybercriminalité ne soit plus un modèle économique qu’on brandit à la jeunesse pour lui faire croire qu’il y a moyen de se développer, de s’enrichir, de vivre de cette cybercriminalité.»

Le Procureur Spécial de la CRIET, Mario METONOU, ce vendredi 21 avril 2023, au cours d’une émission spéciale sur la cybercriminalité au Bénin.

« Lorsqu’on met la main sur une espèce de gayman, il faut aller chercher aussi ses parents pour leur demander comment ils ont éduqué cet enfant. Il faut décourager cette pratique. Ces cybercriminels salissent notre pays et le nom de leurs familles »*

Martin ASSOGBA, sur l’Emission sur la cybercriminalité au Bénin.

« Aujourd’hui, nous avons les moyens qu’il faut pour pouvoir faire le travail. Et ça se voit car chaque jour, vous avez les résultats de nos enquêtes. Ce sont ces moyens qui nous permettent de faire ce travail »

Donatien SOKOU, Commissaire de l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC)

« C’est une démarche pédagogique ce que nous faisons aujourd’hui. Il faut que ceux qui ne sont pas encore victimes sachent comment s’y prendre pour ne pas tomber dans ce piège. Il n’y a pas à compatir pour ces cybercriminels. Les modes opératoires sont multiples. Cela appelle que l’Etat ne baisse pas la garde dans la traque. Si on ne fait rien, c’est l’image de notre pays qui est en jeu. Notre réputation est en jeu. Notre crédibilité est en jeu. C’est un crime autant qu’un autre. C’est trop facile de dire que c’est parce qu’il n’y a pas d’emploi que ces gens empruntent ce mauvais chemin. Non. Le Gouvernement prend beaucoup d’initiatives. Des emplois sont créés… »

Le SGAG-PPG M. Wilfried Léandre

« Les peines varient de 2 à 20 ans selon la gravité des cas »*
Le Procureur Spécial de la CRIET sur l’Emission spéciale sur la cybercriminalité sous toutes ses formes

« J’ai eu déjà à déférer 5 enseignants du Primaire et 1 directeur d’école de Cotonou pour des faits de cybercriminalité. Ce n’est donc pas pour manque d’emplois que des gens empruntent ce mauvais chemin. La traque va se poursuivre »

Donatien SOKOU Commissaire de l’OCRC

Je suis de ceux qui ne désespèrent pas de la race humaine. Tout le monde peut se repentir. On peut avoir été le pire des délinquants hier et être demain un exemple dans la société. Je voudrais dire à notre ami ( cybercriminel qui veut se reconstruire ) qu’il peut retrouver le chemin de la vertu, reprendre sa vie et se rebâtir afin que demain, son parcours sert d’exemple et qu’il dise à ses enfants qu’on a pas besoin de plonger dans la délinquance avant de réussir sa vie . Le Gouvernement a initié plusieurs programmes qui s’adressent également aux artisans …*

Le SGAG-PPG M Wilfried Léandre HOUNGBEDJI sur l’Emission spéciale sur la cybercriminalité sous toutes ses formes

« Le Gouvernement ne lance aucun avis de recrutement pour lequel il vous demande de payer un montant par mobile money. Vous allez au Trésor Public. Maintenant le trésor peut avoir sa plateforme et se sera clairement indiquée. On ne vous donnera jamais un numéro privé pour dire de faire un transfert de 5.000f, 2000f ou 10.000f dessus. Même une société privée digne du nom ne ferait un avis de recrutement en vous demandant d’envoyer de l’argent sur un compte privé. Aussi, lorsque vous voyez qu’une personnalité publique fait dans le social, offre des bourses comme ces délinquants l’affichent sur les réseaux, et qu’elle vous demande une contrepartie, or vous n’avez même pas encore eu la bourse. Quand vous voyez ça, vous devez vous interroger et dire que ce n’est pas évident. »

Le SGAG-PPG M Wilfried Léandre HOUNGBEDJI sur l’Emission spéciale sur la cybercriminalité.

« Aucune opportunité trop urgente venue de quelqu’un que vous connaissez plus ou moins n’est à saisir. Prenez le temps de bien vérifier. Si c’est trop beau, ça risque vraiment de ne pas être vrai. Que personne ne vous appelle pour dire que vous avez gagné un concours venant d’un réseau …surtout que vous n’aviez pas participé à un tel concours. Il faut être très vigilant. Ne montrez pas votre nudité à des gens que vous n’avez jamais vus. Ne faites pas ça. Toutes les propositions miraculeuses sont dangereuses. Quelqu’un vient vous dire que son patron est décédé ou que son père est décédé et qu’il veut vous envoyer de l’argent. Ne tombez pas dans ces pièges …

Dr Ouanilo MEDEGAN FAGLA sur l’Emission spéciale sur la cybercriminalité

« Les dégâts ne sont pas seulement financiers. Il y a des dégâts sur la santé. Il y a plusieurs qui ont fait des AVC. Des gens qui ont perdu leur emploi. Des gens qui ont été ruinés à cause de ce fléau »

Dr Ouanilo MEDEGAN FAGLA sur l’Émission spéciale interactive sur la Cybercriminalité sous toutes ses formes.

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