A l’instar de ces jeunes leaders du parti du cheval cabré, le Bloc Républicain Faridath Naro Assouma, Sofia Onifadé, Giles Houndolo, Roland Djossou, Romulus Biokou, Armand Affossogbé, Romaric Boco, Ulrich Gbaguidi, Fabrice Agondanou, Moubaracou Latifou et d’autres militants qui ont lancé l’opération ‘‘Ne Touche pas à mon parti’’, Amine Alassane, Membre fondateur du Bloc Républicain dans la commune de Parakou, décide faire un décryptage de la lettre que l’ancien député de la 8ème circonscription électorale Rachidi Gbadamassi, aurait écrit. Point par point, il analyse les différents reproches faits au Secrétaire général national, Abdoulaye Bio Tchané pour demander sa démission. Il démontre leur non-fondement et leur caducité.
Intégralité des propos du militant BR, Amine d’Alassane
Militant et militantes du Bloc Républicain et Moi, c’est camarade Amine Alassane, Membre fondateur du Bloc Républicain dans la commune de Parakou. Depuis quelques jours, nous avons tous été témoins de l’expression du malaise qui existerait entre nos leaders et cela à titre illustratif a été relayé par les journaux qui ont mis en exergue le désir ardent de l’ex parlementaire Rachidi Gbadamassi de voir le SGN Abdoulaye Bio Tchané quitter la tête du parti.
Il justifie sa demande à travers 4 points dont le premier est relatif à l’immobilisme politique du Br. Il a indiqué qu’avec Abt à la tête du parti, le BR n’a jamais eu des résultats reluisants au cours des différentes joutes électorales. Le deuxième point a été celui de la promotion des jeunes du BR. Il a estimé qu’avec Abt à la tête du parti, il n’y a pas eu la promotion des jeunes cadres au sein du BR. Il n’y a pas eu vraiment un cadre favorable pour l’épanouissement des jeunes. Le 3ème point, Abt ne respecte pas les textes du parti selon Rachidi Gbadamassi. Il ne prend pas les décisions de façon démocratique selon toujours l’He Rachidi Gbadamassi. Et enfin le dernier point qu’il a abordé, c’est qu’avec Abt à la tête du Br, les crises internes telle que celle de La Malanville, de Djidja de Djougou n’ont toujours pas eu de solutions.
Et au vu de ces 4 remarques, il demande au ministre d’État, le secrétaire général national, Mr Abdoulaye Bio Tchané de quitter le poste de Sgn pour permettre enfin au Br d’aller de l’avant. Face à sa demande, beaucoup lui ont répondu en disant à l’honorable Rachidi Gbadamassi de se rendre compte qu’Abt n’a pas été acteur pour son positionnement en tant que deuxième titulaire sur la liste Br lors de législatives de Janvier 2023 et que Abt aussi n’a pas été un terreau de son échec à cette élection législative bien-sûr. Donc, il ne doit en aucun cas sens prendre à Abt.
A mon humble avis, ces réponses qu’on lui a servies en réalité constituent des évidences car Gbadamassi sait réellement que Abt n’a pas été acteur de son positionnement en tant que deuxième titulaire et par ricochet de son échec au cours des législatives du 8 janvier 2023. Donc, ces réponses qu’on lui a servies même pour l’He Rachidi sont des évidences. Il a vu Abt laissé sa base électorale en pleine élection lors des législatives pour venir les appuyer à Parakou ici dans l’optique que le liste Br puisse vraiment ratisser large. Mais l’homme propose, Dieu dispose. Je ne veux plus aller sur ce pan de réponse qu’on lui a servi mais je veux qu’on prenne les points un a un.
Lorsque nous prenons le 1er point qu’il a évoqué, l’immobilisme du parti, on voit c’est une seule personne qui développe un parti, qui fait émerger un parti? C’est d’abord la question qu’il faut se poser. Et lui en tant que professeur de chaire politique, il doit pouvoir savoir qu’en aucun cas qu’une seule personne ne peut permettre l’émergence d’un parti politique.
Chaque leader autour d’un grand leader joue sa participation de tel que dans leur localité respective, le parti puisse émerger. Lorsque nous prenons le cas le Parakou où est issu l’He Rachidi Gbadamassi, nous avons créé le parti le 08 décembre 2018 à Parakou. Logiquement ça veut dire que Parakou devrait être un fief incontournable du Br. Et nous avions tous les atouts en son temps pour que Parakou devienne un fief incontournable du Br. Mais qu’avons-nous fait de cet avantage-là ? Absolument rien. Nous avons érigé une politique à Parakou qui nous a amené à notre propre échec. Et nous partons de l’échec de Parakou d’abord pour montrer combien de fois en réalité Abt n’est pas responsable ou le seul responsable du l’immobilisme du parti, si le parti est vraiment immobile. Abt n’est pas le seul responsable.
Lorsque nous prenons la commune de Parakou. Aux élections législatives de 2019, nous savons bien ce qui s’est passé où les gens ont été positionnés sur la même liste mais il y en a qui ont fait service minimum pour que certains de leurs camarades ne puissent pas passer. En 2019, je dis. Mariam Babamoussa était 3ème titulaire sur la liste Br aux élections législatives de 2019. Les gens ont fait des services minima pour que la dame ne puisse pas passer. Juste pour une cause parce qu’elle était la coordinatrice de l’alliance Abt. Elle était proche de Abt. Donc, il fallait tout faire pour qu’elle ne puisse pas passer.
Ça avait déjà commencé à Parakou en 2019. Avec cette idée, on veut que le parti soi première force politique. Est-ce possible ? Malheureusement pour nous tous, il y a eu casse en 2019. Je ne veux pas rentrer dans les détails pour vous dire ce que nous avons pu faire pour pouvoir sauver les meubles. Je ne veux pas tout dire. Donc, déjà à partir de 2019 certains ténors travaillaient à Parakou pour que le parti ne puisse pas émerger.
Allons-y en 2020. Nous sommes sortis des élections de 2019 avec des frustrations. On a dit c’est le moment pour nous de nous asseoir et discuter parce que en son temps, il y avait 4 forces politiques majeurs à Parakou qui constituaient le Br. Nous avons l’alliance Abt en tête, Durr Barka de l’He Rachidi Gbadamassi, RDI Anfani du Ministre Samou Adambi et dans une moindre relativité CND Démadou de l’He Babamoussa Mariama.
Essayons nous et discutons pour qu’on puisse effectivement corriger certains mauvais tirs qu’on a constatés en 2019. Ça pas eu lieu. Les gens ont montré une volonté d’écarter tous les éléments de l’alliance Abt de la liste communale. Ça a été fait. Ils nous ont tous écarté en nous donnant seulement des positions fictives. La seule personne qui a eu une bonne position au niveau de l’alliance Abt sur la liste communale, Br en 2020 c’était Mêmou Bio Tchané ? Et quelle position on lui a donné? 11ème titulaire dans le 1er arrondissement. Sachant bien-sûr qu’on ne peut jamais avoir 11 sur 15.
Donc, c’est la figuration qu’elle est allée faire. On a voulu corriger ce rire. Ça n’a pas marché. Les gens ont refusé. Les gens se sont opposés.
Moi personnellement, je me suis plaint auprès du ministre d’État le Sgn. Il m’a dit : Amine, ce n’est pas la seule élection. Allez travailler. Allez travailler sur le terrain, allez renforcer l’équipe qui est là. Montrez que vous êtes toujours là. Montrez que vous avez une base électorale.
Mais tellement les gens étaient frustrés puisqu’il n’y a pas des gens sérieux sur la liste qu’on avait faite en 2020. On a vu les résultats en 2020. La liste n’était pas consensuelle. On a vu les résultats en 2020. Nous sommes allés et nous avons encore échoué aux élections communales. Pourtant, nous y allons avec tous les atouts. On avait tous les atouts pour rafler, pour ratisser large au soir des élections communales de 2020.
Mais la plupart de nos militants étant frustrés et ne voulant aller gonfler le rang de l’Up aujourd’hui devenu UPR, ont voté massivement pour les FCBE. Ce qui a fait que les FCBE ont pris la tête de la mairie de Parakou. Alors, cet échec à Parakou c’est encore Abt ? Il faut qu’on nous explique concrètement. Quelle est la faute de ABT dans ça ?
Et lorsque je prends le deuxième arrondissement de la commune de Parakou où se retrouve Rachid Gbadamasdi, sur les 09 conseillers communaux qu’on recherchait, on a u que 02. Le Br n’a eu que 02. Bon, là encore, c’est Abt qui a fait qu’on a échoué dans son arrondissement ? Non, quand-même ? Au moment où nous échouons à Parakou, on gagnait chez Abt à Djougou. On gagnait à Bassila chez lui. Alors qui sont ceux qui contribuent à l’immobilisme du parti ? Qu’on nous le dise ? Qu’on soit sincère. Donc, c’était la première partie de mon intervention pour dire que s’il y a immobilisme politique, c’est dû à chaque responsable, surtout des responsables qui dans leur localité, ne nous apportent pas des résultats confortables.
A Parakou, on n’a pas encore apporté des résultats confortables au Br. Donc, s’il y a immobilisme politique, vous en faites partie, l’Honorable Rachid Gbadamassi. Vous êtes acteurs de cet immobilisme politique parce qu’à Parakou, vous n’arrivez pas à décoller.
Toujours au niveau du premier point, l’immobilisme politique dont il a parlé. Après notre échec à l’élection communale en 2020, ces leaders qui ont formé le trio à Parakou ne se sont pas entendus et ça tout le monde le sait parce que juste après les élections, les gens ont compris le petit jeu que les autres ont fait. Ils se sont découverts mutuellement. Ils ont compris qu’il n’y avait pas un franc jeu, il n’y avait pas un franc parler entre eux. Et de là les guéguerres ont commencé. ABT est venu plusieurs fois les rencontrer pour régler cette crise. Mais l’égo surdimensionné de chacun faisant, cette réconciliation n’a jamais eu lieu. Nous avons trainé cette mésentente pour aller vers les élections législatives de 2023. Pendant les élections de 2023, il y a d’abord des positionnements qui ont été mal faits. ABT n’est pas comptable du mauvais positionnement des élections législatives. Dites-moi, qui de l’alliance ABT en son temps ou qui très proche de ABT a été positionné dans la 8ème circonscription? Personne. Il n’a pas fait cas de ça, il ne s’est pas plaint pour ça. Votre liste a été validée, la liste que vous avez proposée a été validée. Mais cette liste a échoué parce que les militants qui sont à la base, qui travaillent nuit et jour, vous les avez mis de côté pour aller chercher vos vrais militants. Ceux que vous avez qualifié de populaires c’est eux vous avez positionné et la base a toujours sanctionné. Sur 6 députés recherchés, on n’a eu que 1. Et les 1 on l’a obtenu grâce au suffrage de Pèrèrè parce que si la commune de Pèrèrè ne donnait pas ce qu’elle a donné, même le 1 certainement on ne l’aurait pas. A Parakou on n’a eu quoi? On nous a laminés à Parakou. Même le poste de vote où certains leaders qui parlent aujourd’hui ont voté, on n’a même pas eu la poussière des démocrates. Dans leur arrondissement, on n’a pas eu la poussière des démocrates. Au même moment dans la circonscription de ABT sur 3, il a eu 2. Donc, aujourd’hui de quoi on vient nous parler? Donc, s’il y a immobilisme politique, ce n’est pas ABT qui est la cause de l’immobilisme politique. Si c’est qu’il avait échoué chez lui, on parlerait effectivement de l’immobilisme politique parce qu’on ne peut pas avoir une tête qui soit impopulaire chez elle dans sa circonscription. Mais ABT n’est pas dans cette posture-là. Prenez la 13ème ou la 14ème, sur 6 il a pu faire sortir 4. Donc, si c’est une interrogation, sur 20 ça veut dire qu’il a au moins 18. Sur 6 ici, nous n’avons eu que 1. Si c’est une interrogation sur 20 peut être qu’on a 2. Donc, si c’est de l’immobilisme politique, vous êtes en grande partie responsable de cet immobilisme politique parce que vous ne pouvez pas perdre un de vos fiefs naturels et vouloir aller faire du miracle ailleurs. Avec tous les atouts que le PR vous a donné à Parakou ici, si vous perdez Parakou, c’est en réalité vous qui n’êtes plus efficace politiquement. Ne vous en prenez pas à quelqu’un. Donc, il faut que ça soit clair par rapport à ce premier point. L’immobilisme politique ce n’est pas la personne de ABT. On a beau changer ABT aujourd’hui, ce qui est sur un jour ABT va partir, mais on a beau le changer aujourd’hui, si nous échouons tel que nous échouons partout dans les grands fiefs comme Parakou, nous n’allons pas devenir première force politique dans ce pays. Donc, changeons de débat.
Le deuxième point qu’il a évoqué, la promotion des cadres.
Mais écoutez, avec ce comportement qu’ils sont en train de nous montrer où ils n’ont même pas d’élégance dans le règlement des conflits, c’est ça qu’ils vont affichés devant le chef de l’Etat et celui-ci va les écouter? S’ils vont devant le chef de l’Etat avec une stratégie qui n’a même pas de cohérence, vous pensez que le chef de l’Etat va les écoutez pour leur faire des concessions à des postes et pour dire je vous donne tel part faites nommer vos jeunes. Talon n’a pas le temps pour ces conneries-là. Il a une vision et il n’accepte pas que les gens le retardent inutilement. Ils sont en train de nous montrer concrètement comment est-ce qu’ils se comportent même devant le chef de l’Etat. Ce qui fait qu’ils n’ont pas gain de cause souvent. Justement quand ils y vont ce n’est pas pour aller défendre l’intérêt des jeunes, ils vont venir nous mentir ici mais quand ils vont devant le chef de l’Etat ce n’est pas pour défendre l’intérêt des jeunes, c’est pour aller défendre leur propre intérêt et là déjà par cet échec et par la réaction qui vient à peine de sortir, ça prouve combien de fois les gens ne sont pas là pour les jeunes mais pour eux-mêmes. Et ils n’entourent pas ABT pour parler des jeunes mais pour leurs propres intérêts. Vous dites que ABT ne tient pas tête au président Patrice Talon pour réclamer quelque chose. Qui d’entre vous peut tenir tête au président de la république? Soyons sincères. Quel acteur politique au Bénin peut tenir tête à un chef de l’Etat? Encore que c’est Patrice Talon, attention. Ne venez pas nous écrire du n’importe quoi. Tous, nous voyons ce qui se passe. Nous parlons du président Patrice Talon. Nous ne parlons pas du président Yayi Boni. On parle du président Patrice Talon. Qui d’entre vous peut tenir tête devant lui pour exiger quoi que ce soit s’il ne veut pas. Mais Patrice Talon donne quand vous avez une cohérence, quand vous arrivez à le convaincre. Mais avec ce comportement, quel argument vous avez pour convaincre quelqu’un qui a une idéologie comme Patrice Talon, il en a pas. C’est ce qui fait que nous sommes en train de souffrir au niveau du BR, au niveau de la promotion surtout nous les jeunes. Et la promotion des cadres au niveau du Br, c’est une condition sine qua non, c’est une condition indispensable pour que le parti puisse émerger. Et c’est vrai, il n’y a pas de promotion des jeunes au niveau du Br. Mais vous voulez imputer ça à la seule personne de ABT, jamais. Vous êtes tous comptables. Donc, arrêtez d’écrire ces inepties pour nous distraire. Nous voulons aller maintenant loin. Nous voulons autre chose dans l’arène politique, nous voulons du nouveau dans l’arène politique. Ne venez plus avec des conneries du genre pour nous distraire. Nous voulons enfin évoluer. Et quand ça vient de quelqu’un qui a un parcours politique honorable comme Gbadamassi, ça ne fait pas du sérieux.
Le troisième point, l’He Rachid Gbadamassi a dit qu’il n’y a pas de réunion statutaire, qu’il n’y a pas de décisions qui se prennent de façon démocratique. Donc, le Sgn monsieur Abdoulaye Bio Tchané bafoue les règles du parti et donc par conséquent, il faut qu’il démissionne. Mais c’est grave. C’est extrêmement dangereux. C’est pourquoi je doute que ça soit vraiment l’He Rachid Gbadamassi qui ait écrit ce message. Oui, je doute fort que ça soit l’He Rachid Gbadamassi qui ait vraiment écrit cette lettre-là parce que quelqu’un qui a eu 20 ans de parcours politique au parlement, qui a géré même des commissions parlementaires, qui sait comment un parti politique se gère, ne peut pas raconter ces conneries-là. C’est une bassesse qui ne saurait être qualifiée. Mais, lisez nos statuts et règlement intérieur. N’avons-nous pas prévu le bureau politique ? N’avons-nous pas prévu le bureau exécutif national ? N’avons-nous pas prévu des instances ? Le Br n’est pas au fait la propriété privée de ABT et lui-même ABT le dit. Le Br n’est pas un club d’amis. La décision ou les décisions de se réunir n’émanent pas forcément de ABT. Si on ne convoque pas les réunions à temps, vous êtes là membres du bureau politique. Vous avez la latitude à un quorum donné de faire convoquer une réunion. Donc, ça veut dire qu’en réalité, avec ce que vous venez de nous dire depuis la création du bureau du parti, aucune réunion formelle ne s’est tenue ? Finalement comment vous nous gérer ? Comment vous faites pour qu’on aille aux élections communales, législatives et autres ? Donc, si Abt doit démissionner, ce n’est pas seulement Abt seul. Vous devez tous démissionner. Parce que vous venez par cette lettre de nous montrer qu’aucun d’entre vous ne s’occupe de nos intérêts ou des intérêts des militants à la base mais vous occupez de vos intérêts personnels et individuels. Mais c’est ce qui est extrêmement dangereux. Donc, si c’est vrai Honorable, vous devez être la première personne à démissionner de votre poste. Parce que le poste que vous occupez est extrêmement stratégique que celui du Sgn, si vous ne savez pas. Responsable des élus locaux, communaux et municipaux dans un contexte de décentralisation et vous osez nous écrire ça-là ?
Finalement qu’est-ce que vous faites pour alléger la tâche quotidienne à nos élus Br sur le terrain politique ? Ça veut dire que vous ne faites rien. Et maintenant les primes que vous percevez pour ce poste, ça se justifie comment alors ? Non, soyons sérieux, s’il y a des gens qui doivent démissionner, vous devez tous démissionner alors. Ce n’est pas seulement Abt parce que lui se tait, il ne parle pas ? Ou Parce que lui, il n’a pas le temps pour écrire une si longue lettre ? Ou n’a pas le temps de rester devant le clavier de son portatif pour écrire des inepties que vous devez le charger dans les sens de mensonges ? Donc, votre point qui consiste à parler des réunions statuaires et autres, ça ne tient pas. Et c’est même honteux à la limite. C’est honteux. Vous ne devez pas faire cas de ça au public. C’est vraiment puérile ce que vous aviez écrit au niveau de ce point. Je reviens au niveau du dernier.
Le dernier point que l’honorable Rachidi Gbadamassi a mentionné les crises internes au niveau des mini-staffs communaux, à savoir Malanville, Djidja, Djougou et autres, qui n’ont pas pu être réglées, et à cause de cela, c’est aussi la raison pour laquelle Abt a démerité et doit démissionner. Mais attendez, vous pensez que la crise de Djidja Abt va pouvoir la régler sans la volonté des leaders de Djidja ? Vous pensez que la crise de Malanville peut également la régler sans intégrer les désidératas de l’honorable professeur Bako Arifari Nassirou? Non, quand on prend la crise de Malanville, une approche participative qui doit être retrouvée parce qu’on ne peut en aucun cas imposer un diktat forcé sans écouter au moins écouter aussi ce que l’honorable Arifari Bako a à dire, parce qu’il n’est pas aussi n’importe qui là. Donc, c’est un long processus qui se travaille. Maintenant, vous parlez de ces crises, mais vous oubliez la plus grosse des crises qui est la crise de Parakou. Dites-moi, qu’est-ce que Malanville a eu comme atout ? Dites-moi ce que le chef de l’État a pu donner à l’honorable Arifari Bako comme atout pour pouvoir vraiment fait asseoir la suprématie de la mouvance à Malanville ? Dites-moi cela, car ce que vous avez à Parakou, peut-être que si Nassirou Arifari Bako avait eu cela à Malanville, la crise ne serait même pas là.
À Karimama, dans la première circonscription, on serait très loin. Donc, à Parakou, nous savons que vous avez tous les atouts pour faire émerger la mouvance. Mais qu’avez-vous fait ? Vos égos surdimensionnés, le trio, aujourd’hui vous ne vous parlez même plus. Vous parlez même plus. La crise Abt est venue plusieurs fois, maintes fois pour la régler. Est-ce que ça a fonctionné ? Chacun voulant évoluer dans son couloir, comment est-ce qu’on peut faire pour concilier d’autres couloirs parallèles ? Comment ça se passe ? Aucun ne veut d’intersection avec l’autre. Abt va vous renvoyer tous ? Ou il va choisir un camp au détriment d’un autre ? Abt ne sait pas le faire. Lui, c’est un rassembleur. Donc, parlons de ces crises à Parakou. Tant que vous n’aurez pas de solution ici à Parakou, c’est comme cela qu’il n’aura pas de solution aussi ailleurs. Parlez de ce qui vous concerne d’abord. La crise à Parakou qui nous a amenés à l’échec et qui est toujours là et qui perdure et qui fait que chaque jour, que Dieu fait, notre électorat à Parakou chute. Parce que si nous allons dans de telles conditions aux élections communales ou aux élections générales en 2026, ce n’est pas évident qu’on puisse avoir même de mairies. Ce n’est pas même évident qu’on puisse avoir de conseillers à Parakou. Attention ! Il y a des frustrations que vous-mêmes avez créées à l’intérieur de la base et tout le monde le sait. Lorsque vous venez à Parakou, vous réunissez vos éléments et vous laissez les éléments des autres leaders en rade. Ça, c’est encore Abt qui le fait ? Est-ce Abt qui sème cette crise-là ? Nous savons comment ça fonctionne, honorable. Ne nous laissez pas dire tout ce qu’on ne veut pas dire. Nous avons été éduqués et on a eu une très bonne éducation qui ne nous permet pas de nous mettre dans les réseaux sociaux à raconter des conneries.
Nous n’allons pas le faire, ce ne sont pas des gens qui vont nous faire changer nos éducations, mais à des moments donnés, quand les gens mentent, des gens pour qui nous avons du respect, quand ils s’égarent, il faut vraiment leur dire « attention, vous vous égarez ». Et l’intervention de l’honorable Rachidi Gbadamassi, quand vous lisez la lettre qu’il aurait écrite, parce que jusqu’à présent, quand vous regardez le style rédactionnel de cette lettre-là, je me dis qu’une personne qui a un si parcours politique ne peut pas se mettre à faire cette bassesse. Donc, jusqu’à présent, je lui donne encore du crédit. Lorsque vous lisez cette lettre-là, à travers elle, vous ressentez une certaine haine. L’auteur s’est concentré à ne pas pouvoir dévoiler toute sa haine, mais la haine transparaît toujours vis-à-vis de la personne de Abt. On ne peut pas gérer un parti politique avec des histoires de haine, on ne peut pas également devenir première force politique avec des histoires de haine. Il faut que nous puissions nous rééduquer. Nous qui vous suivons, même si nous sommes vos bébés politiques, nous ne sommes pas aussi des bébés en politique. Nous qui vous suivons avons besoin de vous des comportements exemplaires. On a besoin de vous des marques de confiance, pas de ce que vous êtes en train de faire actuellement. Ça ne vous honore pas. À la période actuelle, moi personnellement j’ai comme impression que vous êtes confus, honorable. Vous êtes confus, c’est normal pour quelqu’un qui a fait 20 ans et qui vient échouer une fois comme ça de façon inattendue, la confusion vient. Mais c’est la vie, prenez du recul, réfléchissez et faites un bond pour rebondir. Rebondissez après, mais quand je dis après, ce n’est plus vous-même. Si vous analysez correctement ce qui se passe à Parakou là, vous saurez qu’en réalité, que vous c’est fini. Préparez les jeunes qui sont derrière vous et c’est ça aussi la faiblesse du BR ou de nos leaders BR. Faites confiance aux jeunes que nous sommes. Nous qui vous avons suivi pendant des années, faites-nous confiance enfin. Derrière vous, je connais des jeunes, je peux citer Fayad, Saliou. Ces jeunes-là, personne ne peut douter de leurs potentialités. C’est à vous de leur donner enfin une chance pour vous montrer de quoi ils sont capables, ce qu’ils ont appris auprès de vous. Je pense que c’est mieux pour vous ainsi, honorable.
Alors, au vu de tout ce que j’ai dit, ce que je veux, ce que je recherche qu’on retienne de mes interventions. Je ne défends par forcement Abt. Je défends la vérité. Abt a forcément ses défauts comme tout être humain. Il a aussi ses qualités reconnues par tous. Il n’est par un petit en politique, il faut qu’on soit honnête et même si vous Rachidi Gbadamassi, vous avez fait 20 ans de carrière en politique, vous n’avez pas des résultats comme Abt. Aviez-vous participé à une élection vous avoir 10 % de suffrage national ? C’est énorme ! Abt l’a fait et l’a eu. Abt à travers son parti « Alliance Abt » a eu des mairies à gérer. Il y a une à côté de toi ici : la mairie de Kalalé. Abt a eu des députés au nom de l’Alliance Abt. Donc, il n’est pas un petit en politique. On ne peut pas vous comparer en politique. Vous avez un Durr-Barka, vous avez été maire, vous avez été député de Durr-Barka en votre seule personne. En dehors de ça, il n’ya personne qui ait été favorisé par Durr-Barka. Donc, ne vous comparez pas.
Donc, ce que je veux qu’on retienne, c’est que vous leaders, même si vous avez des comptes à vous rendre, ce n’est pas de cette manière que vous allez régler ces désaccords. Prenez de la mesure dans vos actes. A l’Upr, il y a certainement des problèmes plus énormes que pour nous. Et vous n’allez pas les voir s’insulter sur les réseaux sociaux. Oui ! Vous n’allez par les voir. Tout le monde n’est pas d’accord du choix de maître Djogbénou. Mais les gens savent là-bas que ce n’est pas la tête qui fait le problème. Il faut que le corps soit actif pour que la tête puisse aller là où le corps veut. Ils sont là en train de gérer, ils ne sont pas venus étaler leurs faiblesses sur les réseaux sociaux. Nous en tant que jeunes, nous en avons marre. Vos égos, allez les régler entre vous. Si vous avez des problèmes à régler entre vous, allez-vous voir. Vous êtes matures, vous êtes majeurs. Donnez-nous un bon exemple, rendez-nous fiers de vous. Lorsqu’on nous invitera quelque part, que nous parlons de vous avec fierté. C’est de ça qu’il est question, c’est ça que nous voulons de vous, honorable. Vous avez écrit une très belle page de l’histoire politique. Ne venez pas encore railler cette page avec des erreurs. Le parcours que vous avez eu à faire, c’est un parcours très honorifique. Quiconque dira que Gbadamassi n’est rien à Parakou a menti. Gbadamassi, c’est quelqu’un à Parakou. Même dans la vie, chaque chose à son temps. Il a fait son temps, mais nous ne voulons pas qu’il finisse très mal l’histoire. Nous ne voulons pas qu’il finisse l’histoire de la sorte. Nous voulons qu’il finisse l’histoire en beauté. Il n’est pas en train d’aller sur ce chemin-là. Nous voulons le ramener à l’ordre parce que tout être humain se gare. Nous voulons le ramener à l’ordre puisse qu’il est cher pour nous. Voilà ce que je pourrai dire.
Et également attirer l’attention d’un effet de contagion qui peut venir. Parce que connaissant bien sûr l’homme et ses stratégies, il peut aller voir notre papa GGR, il peut aller voir mon oncle, le ministre Samou Adambi pour les inciter à le suivre dans sa démarche. Je parle de ces deux-là parce que je parlerai d’abord du Borgou. Et dans le Borgou, voilà les deux leaders charismatiques du Br. A notre papa le général, il a toujours été prudent. Il a toujours été un homme de vision. Il s’est distingué le vrai du faux, le mensonge de la vérité. Que le Seigneur l’éclaire davantage pour qu’il ne puisse pas tomber dans le piège que certains sont en train de lui tendre lui-même. A mon oncle Samou Adambi, monsieur le ministre, cher oncle, quand on prend votre parcours, votre vie, ce n’est que la révélation qu’Allah a faite à son serviteur. Vous avez toujours loué ce Seigneur qui lorsqu’il veut fait des faveurs à son serviteur, enchaine les causalités pour aplanir les difficultés qu’il pourrait avoir sur son chemin. Allah vous a montré que c’est lui qui donne au serviteur et au temps voulu. Ne prêtez pas attention à ceux qui viendront vous escroquer parce qu’ils disent partout que vous êtes maintenant riche. Ne prêtez pas attention à ceux-là qui viendront vous escroquer pour nous montrer du mirage. Si l’argent vous en n’avez, nous vos enfants, nous en avons besoin parce que la politique n’est pas votre carrière. La politique ne serait votre carrière vous. L’avenir, il est devant vous encore même au-delà de politique. Donc, cette somme qu’ils sont en train de dire partout, immense qu’elle soit, nous vos enfants, s’il existe, nous en avons besoin. Ce n’est pas pour eux, c’est pour nous. Donc, il faut nous l’a réservé pour qu’on vivre paisiblement avec notre maman. Donc, suivez la voie qu’Allah vous a toujours ouverte, cette voie est la voie de la vérité. Chaque chose a son temps. Et chaque chose vient au temps prévu par Allah. Vous n’avez jamais imaginé être là où vous être aujourd’hui, également ne vous pressé pas. Abt ne sera pas éternellement Sgn. Un jour certainement, il va partir. Ne vous précipiter pas, attendez l’heure d’Allah. Si c’est pour vous, vous l’aurez. Vous êtes un véritable croyant et ça en tant que votre enfant, c’est ce que je pourrai vous dire.
Et aux jeunes de tout bord, de toute tendance, de tout courant politique constituant le Br, en tant que jeune, il faut que nous sachions raison garder. Vous n’aviez vu en son temps faire des audios ? Ce n’est pas en réalité moi ma philosophie. Le travail est à la base, ce n’est pas sur les réseaux sociaux. Mais je l’ai fait pour vous éviter nous en tant que jeunes des pièges que les gens sont en train de nous tendre, parce que leur intérêt sont peut-être partie en lambeaux. Je vous en prie, serrons-nous les coudes. L’avenir du Br, c’est nous les jeunes. Donc, je ne vaudrais pas que les gens nous trainent dans la boue sous l’effet de la colère, sous l’effet de la non-maitrise de soi. Notre avenir, c’est devant. Ceux qui sont là qui se font des guerres inutiles, il faut, chacun de sa position, dire à son leader ce qui est bon pour nous tous. C’est honteux ce qui se passe et ce qu’ils sont en train de montrer à la face du monde n’est pas ce que le nord nous a donné comme éducation. On n’a pas eu cette éducation au nord. Au nord, nous savons régler nos problèmes internes, en famille et au nord, on ne manque pas de respect à l’aîné même si nous sommes en politique. Ça c’est clair ! Donc, voilà ce que je veux dire et également attirer l’attention de tous les autres leaders que nous considérons énormément, pour qui nous avons beaucoup de respect, je veux parler de l’honorable professeur Arifari Bako Nassirou dans la première circonscription, je veux parler également du professeur Kassa Barthélémy, de Abdoulaye Gounou, de tous les autres leaders de Br. Nous voulons de vous des comportements exemplaires.
Vous êtes déjà en train de le monter, parce que même si tout va mal, vous n’allez pas étaler nos faiblesses au marché, à la place publique. Ça c’est déjà la marque de la grandeur que vous êtes en train d’exprimer et nous sommes fiers de vous sur ce plan. Continuez sur cette dynamique, c’est de ça qu’on a besoin. Ça c’est une marque intrinsèque même des ressortissants du nord. Nous voulons pour rien perdre cette marque, pour rien. Donc, voilà ce que j’ai envie de dire. Si mes propos ont choqué les uns et les autres, qu’ils m’en excusent, mais c’est une triste réalité. Abt n’en est pour rien. Si nous devons chercher des comptables, ils sont tous comptables. Si nous voulons fait émerger le Br, c’est tous ensemble que nous allons faire émerger le Br. Ne condamnons pas une seule personne parce qu’aujourd’hui, nous sommes en position de désaccord avec nos bases électorales.
Je vous remercie.
Propos transcrits par la Rédaction