(Aucun don au Bénin n’est à l’origine d’un conflit au gouvernement. Et ça fait plus de deux ans qu’un nouveau Dga est nommé aux impôts)
Pendant qu’il est fait obligation aux organes de presse de souscrire quotidiennement aux formalités du dépôt légal à la Haac, au ministère de l’intérieur et au parquet de Cotonou pour décourager la fantaisie des journaux fictifs, les autorités ne font rien pour donner un contenu à la loi. Conséquence, n’importe qui peut rester chez lui, fabriquer une Une et la mettre sur les réseaux sociaux pour diffamer, raconter ce qu’il veut sur qui il veut sans courir la moindre sanction.
Quand on sait que la loi sur le numérique au Bénin est d’une sévérité diabolique contre les médias, on se demande au nom de quoi, l’autorité laisse prospérer ces types d’infractions pendant qu’il est fait obligation aux vrais organes de presse d’être en phase avec la loi.
Le cas du montage dénommé « Aujourd’hui au Bénin » est illustratif de cette démission de l’État.
Le manipulateur caché derrière ce montage qui se fait passer pour un journal au Bénin, s’en prend à l’intégrité du président de la République qu’il mêle à une mauvaise gestion d’un don fait au Bénin et qui serait à la base du renvoi du gouvernement du ministre Aurélien Agbénonci.
Un peu plus en bas, alors même que Justin Agbikossi est déjà parti à la retraite et un autre Dg adjoint, Bénito Gbossamé est nommé depuis novembre 2022, il trouve que le patron du service des impôts, fait du favoritisme en gardant en postes des retraités.
Une fabrication juste pour salir des innocents et personne ne fait rien pour imposer la rigueur de la loi.
Les instruments de traque sont là. Les moyens aussi. Pourquoi laisser certains salir la corporation des journalistes qui peine déjà à redorer ses lettres de noblesse ?
La presse béninoise n’a aucune notion de coercition pour arrêter ces éléments qui en rajoutent à sa mauvaise réputation. C’est à l’État à travers la Haac, le ministère de l’intérieur, l’Ocrc et les parquets, de faire le ménage et ce sera justice.
Toute sorte de parution doit l’être légalement déposée à la Haac avant d’être sur la place publique.
Aboubakar TAKOU