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Société

SEXTORSION AU BENIN : Un réseau criminel encore en action à Porto-Novo

(La justice doit décourager définitivement la pratique en corsant la peine)

Malgré les répressions entreprises par le gouvernement pour lutter contre ce phénomène, la cybercriminalité continue d’être pratiquée au Bénin. Il y a encore des personnes qui opèrent dans l’ombre au mépris de la loi.

Il s’agit en effet d’un réseau spécialisé dans la sextorsion au Bénin plus précisément à Porto-Novo. Pour opérer, ils achètent des cartes SIM du Sénégal et d’autres pays avec des cartes d’identité de personnes vivantes au Bénin. Leurs victimes sont choisies entre la tranche d’âge de 17 à 21 ans qu’ils contactent et ajoutent dans des groupes soit disant des groupes de sexe d’Afrique.

Le numéro que voici (+229) 50 64 71 27 a contacté une fille soit disant qu’ils se sont connus dans un groupe et qu’il voudrait avoir des relations payantes avec elle. Mais avant cela, il oblige cette dernière à lui montrer sa nudité et lui dit qu’il paiera avant la rencontre. La vente de la nudité se fera donc par appel Whatsapp video et une fois l’appel commencé, ils enregistrent et quelques minutes après, ils renvoient la vidéo à la victime en lui demande de renvoyer elle-même une autre vidéo d’elle avant d’être payée sinon la vidéo contenant sa nudité sera publiée sur les réseaux sociaux.  

Les victimes de peur que leur visage ne soit montré, cèdent au risque de retrouver leurs nudes sur la toile. Ces indélicats réclament la plupart du temps une somme de 35 000 à 70 000 F CFA et le chantage se fait par l’un d’entre eux qui aussi, est dans le groupe mais avec un numéro national pour recevoir l’argent.  Ces numéros que voici +(229) 98 11 32 03, +(229) 65 05 76 76, +(229) 50 64 71 27, ‎+(236) 70 97 20 09 ‎font également partie  de cette équipe de criminels. Tel est le mode opératoire de ce nouveau groupe de criminels qui opère dans le pays.

Les autorités compétentes sont interpellées et invités à décourager et punir avec la dernière rigueur ces indélicats qui continuent de pratiquer la cybercriminalité sous une autre forme en défiant la justice.

Alassane SANDA (Stg)

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