Se croyant gangster international après son évasion spectaculaire des liens de la justice en fuyant du Cnhu où il était soigné, l’homme libre de l’époque en avait profité pour se donner un peu du plaisir en vilipendant un tel, en racontant des coups sur tous ceux qui n’avaient pas joué un rôle dans son funeste plan d’échapper à la justice quand la brigade criminelle avait mis la main sur lui.
Et comme d’habitude, le procureur spécial de la Criet, Mario Mètonou, ennemi premier de tous les faux, en avait eu pour son compte. Un gros mensonge lui avait été collé à la peau sachant bien que de sa position, il ne pouvait pas répondre.
Mais le Dieu de maintenant ne soutient plus les escrocs. Il a décidé de finir avec les faux au profit des gens honnêtes. Et c’est curieusement le régisseur sanctionné au moment de l’évasion de Wilfrid Ayatodé qui l’a récupéré à Abidjan.
L’homme contre qui avait été requis 14 ans et le dossier en délibéré depuis son évasion dans cette affaire de plus de 600 millions spoliés à une banque, se la coulait douce entre le Ghana et la Côte d’Ivoire, pays des « gos » et du plaisir.
Maintenant, il devra répondre également de l’infraction d’évasion qui a mis en difficulté sa propre femme et ses gardiens policiers au moment de sa fugue.
Arrêté, il supplie maintenant tout le monde pour les conneries qu’il a racontées contre chacun quand il se sentait loin du Bénin.
Aboubakar TAKOU