Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement est revenu sur l’actualité nationale à quelques mois des élections. C’était ce dimanche 28 février 2021 sur l’émission ‹‹ Ma part de vérité›› de Golf TV.
La compétition électorale sera rude. C’est ce qu’a laissé entendre Alain Orounla, porte-parole du gouvernement lors de sa sortie médiatique ce dimanche. À l’en croire, aucun adversaire n’est à sous-estimé lors d’une élection présidentielle. « Il ne faut jamais sous-estimer son adversaire, car rappelez-vous, c’est probablement parce que le candidat Patrice Talon a été sous-estimé qu’il a créé la surprise. Loin de ce que pensent certains, cette élection est loin d’être un match amical », a-t-il affirmé.
Il a évoqué la réforme du système partisan et a adressé des piques à l’opposition qui refuse de se conformer aux lois électorales qu’elle juge anticonstitutionnelle. « Nos réformes et différentes lois ne sont pas comme le menu d’un restaurant où on choisit son entrée, son dessert et on ne veut pas le plat de résistance. Il faut s’inscrire dans la dynamique et observer toutes les injonctions qui y sont liées. C’est ça qui rend cohérent et renforce la cohésion », a laissé entendre Alain Orounla.
Les élections législatives du 28 avril avaient laissé quelques souvenirs amers. Une situation que ne souhaite plus revivre le porte-parole du gouvernement qui a affirmé que les dispositions sont d’ores et déjà prises afin d’éviter de tels agissements. « Je voudrais vous dire avec le plus grand sérieux qu’aucun béninois, aucun membre du gouvernement ne voudrait revivre les heurts que nous avons connus en 2019 », a-t-il déploré avant de rassurer l’opinion publique sur les dispositions prises par le gouvernement béninois afin de maintenir l’ordre pendant cette période sensible.
« Toutes les dispositions sont prises par le gouvernement afin que cette situation ne se reproduise pas. Tout est mis en œuvre pour décourager et dissuader avant même que ne naisse ou ne germe toutes velléités d’appels au boycott, à l’insurrection, dans l’esprit de quiconque », a-t-il martelé avant d’ajouter « Les forces de l’ordre sont là pour garantir la tranquillité des béninois contre les fauteurs de troubles ».
Christ-paterne HOUNHOUENOU