(La judokate Rosine Bodjrenou limite la casse avec l’or)
Les conséquences apprennent mieux que les conseils. Le Bénin aura compris la leçon de cette expérience décevante à l’occasion de la 9e édition des Jeux de la Francophonie qui s’est tenue du 28 juillet au 6 aout à Kinshasa en République démocratique du Congo. Ce n’est pas qu’en football le Bénin a tapé poteau, au contraire les guépards ont déçu sur toute la ligne, à vrai dire dans toutes les disciplines à l’exception d’une.
En gros, c’est un bilan mitigé. Mais la faute est à qui ? Bref, restons le positif. De cette expédition au pays de Félix Tshisekedi qui s’est transformée en visite touristique pour certains athlètes béninois, on retient trois médailles décrochées. Déjà de retour au bercail depuis ce lundi 07 août 2023, les ambassadeurs béninois, tellement surclassés dans presque toutes les disciplines, peuvent dire un grand merci à la judokate Rosine Bodjrènou, au coach de judo Ismaïl Oketokoun, et à Fayssal Atchiba, respectivement médaillés d’or et d’argent dans la discipline du judo et de bronze dans la discipline Handisport au 200m T45-47.
Ce n’est pas un euphémisme, le Bénin a fait piètre figure lors de ces Jeux de la Francophonie. Le football, le basketball et l’athlétisme, où le Bénin était plus attendu, c’est la catastrophe. C’est une grosse désillusion pour les nôtres et il a lieu de se poser des questions. Qu’est-ce qui n’a pas marché ? En tout cas, si tant est que les autres étaient nettement au-dessus des équipes béninoises, c’est qu’il y a péril en la demeure.
Vivement que les représentants béninois à cette 9e édition des Jeux de la Francophonie, qui a tourné au fiasco pour les Guépards, apprennent de leurs erreurs, se remettent très vite au travail pour revenir plus forts. Ce n’est pas à quelques semaines d’une compétition qu’il faut commencer sa préparation. Il est temps que le sérieux et la rigueur s’installent dans le sport béninois pour de meilleurs résultats.
Nel Charbel KOFFI