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Afrique

Putsch militaire au Niger/adhésion du Bénin à la position de la Cedeao : L’analyse de l’Ambassadeur Omar Arouna

Aller au-delà des condamnations superficielles et se pencher sur les complexités plus profondes qui façonnent l’avenir de la gouvernance démocratique en Afrique, c’est ce que préconise l’Ambassadeur Omar Arouna pour finir avec les putschs en Afrique où cela se multiplie ces dernières années.

Donc, non seulement il ne faut pas s’attaquer aux coups d’Etat militaires, mais aussi et surtout aux coups d’État constitutionnels plus subtils sont insidieusement corrosifs. C’est ce qu’il dit en ces termes-ci : « le constat est clair : qu’un coup d’État soit drapé de treillis militaires ou enveloppé dans le manteau de la légalité, il reste une cicatrice sur le visage de la démocratie. Il est temps que la communauté internationale aille au-delà des condamnations superficielles et se penche sur les complexités plus profondes qui façonnent l’avenir de la gouvernance démocratique en Afrique.
Une interpellation de la communauté internationale qui, selon lui, doit donc être plus regardante sur cet aspect plus important que les coups d’éclat des militaires qu’on s’empresse de condamner rapidement accompagnés de sanctions pour exiger par la suite un retour à l’ordre constitutionnel.
Selon l’Ambassadeur Omar Arouna, ces coups d’État constitutionnels sont pour les chefs d’Etat africain une « approche pour consolider secrètement leur pouvoir, tout en veillant à ce que l’aide internationale ne soit pas entravée. Un aspect important auquel il faudra trouver des solutions pour qu’on tourne définitivement la page des coups d’Etat en Afrique. »
C’est pourquoi il dit : « Si les coups d’État militaires, comme celui du Niger, sont manifestes et palpables, les « coups d’État constitutionnels » plus subtils, comme celui du Bénin, sont insidieusement corrosifs. Ne s’attaquer qu’aux manifestations apparentes sans comprendre la cause profonde n’est pas la solution. »
Avec cette analyse de l’Ambassadeur Omar Arouna, c’est une invite pour la résolution à ce problème depuis la source au lieu de s’attaquer à ses effets. Espérons qu’il soit entendu.

AY

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