(Pour négocier il faut oublier l’idée de ramener Bazoum au pouvoir)
Sur la question de la libération du président déchu Mohamed Bazoum en cours par les chefs d’États de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), l’ancien président nigérian Abdul Salami Aboubakar donne son point de vue dans un entretien accordé à la radio Bbc.
Dans cet entretien, l’ancien président nigérian revient sur les trois (3) heures d’échanges qu’il a eus avec la junte militaire au Niger. Selon lui, le président de transition est resté très ouvert pendant ces échanges avec la junte.
En effet, le seul point sur lequel ils n’ont pas pu opiner avec le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) est “Celui du retour au pouvoir du président du président renversé Mohamed Bazoum”.
L’ancien président Abdoul Salami Aboubakar a laissé entendre que les puschistes ont souligné qu’ « Ils ont déjà destitué le président Bazoum et que la question de son retour au pouvoir ne sera pas possible, ils ont dit qu’ils ne le feront pas, mais qu’ils seront prêts à négocier sur tout autre chose ».
« La proposition d’une transition de trois ans est quelque chose de positif », car selon lui, au début le Cnsp ne voulais pas négocier du tout, ils auront une réponse de Tinubu.
Pour finir, les militaires au pouvoir ont ajouté qu’ils veulent la réouverture des frontières et la reprise de l’alimentation de l’électricité, car même en temps de guerre, il y a de l’humanité à autoriser les médicaments dans le pays.
Alassane IMOROU SANDA