(La DDIC Doris Tossou Afangbédji fait le ménage)
Les commerçants ou entreprises de distribution de gaz domestique ont depuis quelques jours augmenté de façon anarchique les prix des bouteilles de gaz. Toute chose dénoncée par les populations qui n’a pas laissé le gouvernement indifférent.
Le ministre de l’industrie et du commerce, Shadiya Alimatou Assouman a alors instruit ses collaborateurs dans les départements pour rétablir l’ordre. C’est dans ce cadre que la directrice départementale de l’industrie et du commerce du Mono Couffo, Doris Tossou Afangbédji, a effectué le tour des départements à sa charge pour des contrôles.
Que ça soit dans le Mono comme le Couffo, la tâche n’a pas été aisée. Les responsables de la direction départementale de l’industrie et du commerce du Mono Couffo ont parcouru presque toutes les communes et plusieurs structures de ventes pour vérifier les prix de cession des bouteilles de gaz domestique. Tous ceux qui ne respectent pas les prix fixés par le gouvernement tombent sous le coup de la loi. « Il est revenu au gouvernement que les commerçants ont procédé de façon injustifiée à une augmentation des prix du gaz. C’est dans ce cadre que madame la ministre de l’industrie et du commerce nous a instruits pour faire le tour pour vérifier les prix qui sont pratiqués et nous assurer que les prix indiqués par le gouvernement sont respectés», a fait savoir la directrice Doris Tossou. Selon les cris des populations, les prix sont exorbitants à savoir 7500 Fcfa ou 8000 Fcfa par endroit dans certaines localités notamment à Cotonou et environs. Pour ce qui concerne les départements du Mono et du Couffo, « la tendance dans les départements du Mono et du Couffo est que les petites bouteilles de gaz sont commercialisées à 6500 Fcfa voire 7000 au lieu des 4770 Fcfa réglementaires et à 11000 Fcfa et 11500 Fcfa au lieu des 9935 Fcfa indiqués par le gouvernement », a fait savoir la directrice.
Toutefois, à Lokossa, il a toujours de ces vendeurs qui défient le gouvernement. « Le vendredi dernier, on m’a vendu la petite bouteille de gaz à 6500 Fcfa et 11000 Fcfa la grande bouteille », révèle le sieur André Tohoun. Pour la directrice départementale de l’industrie et du commerce du Mono et du Couffo, « les entreprises qui pratiquent la surenchère et ne respectent pas les prix fixés ont été mises sous scellées et convoquées à la direction départementale pour la suite de la procédure». Le gouvernement prend donc ses responsabilités pour décourager tous ceux qui se lancent dans cette surenchère. Toutes les dispositions sont donc prises pour régulariser la situation et rétablir les prix réels sur le marché. Et c’est pourquoi Doris Tossou Afangbédji rassure la population sur le fait que le gouvernement ne restera pas insensible à leurs cris : «Je voudrais rassurer les ménages du Mono et du Couffo que le gouvernement n’a procédé à aucune augmentation des prix du gaz domestique. Les prix restent inchangés à savoir 795 Fcfa le kilo de gaz ».
Avec la flambée du prix de l’essence, les effets secondaires de la crise au Niger, il y a déjà assez de problèmes ainsi à gérer dans le pays pour que la surenchère du prix de gaz vienne s’ajouter. Vivement que ces commerçants indélicats soient découragés et punir par la loi.