Parakou, le septentrion, encore Parakou et toujours Parakou. On peut donc traiter le président Talon de RÉGIONALISTE. Mais les gastronomes de la langue vous imposeront d’ajouter, POSITIF.
Toute chose vraisemblable quand on sait que le cordon ombilical du candidat est enterré à Ouidah de son père tandis que sa charmante maman est Guèdègbé d’Abomey.
Reste maintenant qu’il prenne en seconde noce, une cousine de son ministre Samou Adambi ou une fille de l’honorable Robert Gbian pour matérialiser cet amour pour Parakou. Gbadamassi qui prie, en réalité deux fois par jour au lieu de cinq en bon musulman, jubilera pour exiger un mariage religieux à la mosquée centrale de Parakou.
Mais personne ne mettra plus pieds au domicile derrière la direction générale de Moov-Bénin. La maman chérie de petit Takou y attendra tout le monde, Abdoulaye Bio Tchané, Robert Gbian, Charles Toko, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, Sacca Lafia, le roi des pingres, en lionne blessée.
Pour revenir maintenant à la politique, mère de toutes sciences du développement, c’est de Parakou que le duo Talon-Talata entend lancer le mot d’ordre de la démolition de l’opposition à cette élection pour une victoire au premier tour du plus grand développeur du Bénin depuis les années 60.
Le bilan est là tout élogieux pour rivaliser la place à Abdoulaye Bio Tchané dans son rôle de directeur de campagne.
Après donc la commune de Parakou ce vendredi 26 prochain, ce sera, tour à tour, 15 autres communes qui verront et entendront les promesses de campagne du candidat Patrice Talon. Promesses tirées de son projet de société pour les cinq prochaines années.
Espérons simplement qu’il soit mentionné en lettre d’or dans son discours du vendredi 26 à Parakou, qu’il va desserrer un peu les choses. Nous les « mangeurs » sommes aussi des enfants de ce pays à qui sa rigueur a profité depuis les cinq dernières années.
Nous aussi, on veut laper quelque chose. Cette lutte contre la corruption va nous rendre fous. La RÉSISTANCE pleure. Elle veut manger un peu. Et il n’y a que dame corruption qui puisse lui ouvrir la voie du « Godjo ». Donc, Taïrou n’a qu’à desserrer un peu, comme le dit l’autre.
Message lancé à Oscar Bravo, technicien et trésorier de cette campagne présidentielle. Je rappelle que c’est la période de recettes dans les médias. Le président nous a trop coincés. On veut maintenant remplacer nos vieux ordinateurs.
Takou, j’ai compris. Message reçu pour être transmis à fofo Oscar. Merci Dircom.