Pour une affaire qui est pendante devant une juridiction, est-ce qu’il est même recommandé d’en parler à la presse ? Une question d’un internaute et que les avocats peuvent mieux répondre car certains d’entre eux sont réticents à dire un mot sur une affaire tant qu’elle n’est pas vidée.
Dans ces conditions, est-il approprié qu’un plaignant même assisté de son conseil parle de long en large aux hommes des médias d’une affaire pendante devant la justice ? Une question qui rejoint la première qu’on se pose.
Voir Juliette Gbaguidi dite « Beauté Ronde » évoquer en conférence de presse l’affaire l’opposant à l’artiste du rythme traditionnel Tchinkounmè Gbèzé Zèguèzougou quelques jours avant l’audience du 18 octobre dernier, qui selon le site quotidien la Tempête est reportée au 08 novembre 2023, amène à se demander si elle suit les conseils de son conseil ou si c’est son avocat qui la conseille mal dans cette affaire. Car aussi sensible que parait ce dossier, Juliette Gbaguidi se devait de garder le silence et bien préparer sa défense quel que soit ce qu’elle entend par-ci par-là pour ne pas en faire et voir certaines choses se retourner contre elle.
Malheureusement, elle a manqué un peu de retenue. Elle n’aurait pas dû faire ces déclarations devant les médias car elle s’expose davantage avant même ce procès qui ne fait que commencer. La parole est d’argent, le silence est d’or, dit-on. Affaire à suivre !