Depuis quelque temps, le torchon brûle entre l’AS Loto-Popo et son ancien directeur sportif, Abdeslam Ouaddou. Le divorce ayant été prononcé, c’est désormais le sabotage de l’image de ses anciens employeurs dans les médias que s’emploie le tout-puissant DS qui a été jeté comme un malpropre par les responsables du club afin de protéger l’intérêt commun. Depuis, il s’est lancé dans une guerre de sabotage où l’ancien homme fort de l’encadrement technique de Loto-Popo a porté plusieurs accusations contre le club, notamment le fiasco du projet de centre de formation qui lui a été confié, et bien d’autres.
Agacé par la situation qui semble ternir l’image de l’institution, le Directeur Général de Loto-Popo, Wilfrido AYIBATIN, a fait une sortie médiatique où il est revenu sur la situation de tension entre les deux parties et a apporté des éléments de réponse sur les accusations odieuses de l’ancien DS du club.
En effet, Abdeslam Ouaddou reprochait au club d’être responsable de l’échec du projet de l’académie de Loto-Popo. Une accusation que le DG s’est vite empressé de réfuter, car selon lui, le DS qui nourrissait des ambitions pour devenir le coach principal de l’équipe est plutôt le seul et l’unique responsable du fiasco de ce projet que lui ont confié les responsables. Les désaccords entre les deux parties étaient surtout au niveau du programme. Malgré les moyens mis par le club pour la réussite du projet, le DS a tout simplement failli à sa mission.
« Nous étions en novembre 2022 et le chronogramme qu’il entendait suivre prévoyait le mois de janvier 2023 pour regrouper à Grand-Popo les enfants retenus après la détection. Nous avons suggéré que les séances de détection programmées suivent leur cours et qu’ensuite la phase de regroupement proprement dite soit reportée au mois de juin afin de laisser aux enfants, qui sont d’ailleurs tous des élèves, terminer l’année scolaire en cours avant de nous donner l’occasion de les inscrire dans les établissements d’enseignement de Grand-Popo pour l’année scolaire suivante », a fait savoir le premier responsable du club.
Plus loin, le directeur général est revenu sur la plainte déposée par le DS au tribunal arbitral sportif qu’il qualifie plutôt d’instigation sur fond de mauvaise conscience pour salir l’image du club. « Le DS demande au TAS de punir le club pour n’avoir pas continué à le subir jusqu’à la fin de son contrat, qu’il remplisse ou non ses obligations, même s’il travaille à détruire l’image du club, même si ses actions entachent la notoriété de notre pays, » s’insurge le DG.
Aussi, en ce qui concerne les accusations du DS selon lesquelles le club n’a pas effectué les démarches administratives nécessaires pour régulariser son contrat et faciliter l’obtention de son permis de travail, le DG Wilfrido Ayibatin a été catégorique. « Il faut reconnaître que certaines dispositions contractuelles peuvent créer des confusions. C’est ainsi que le contrat de M. Abdeslam OUADDOU a été pendant longtemps traité comme un contrat de prestation de service. À cet effet, il détient par devers lui la preuve des versements effectués mensuellement au titre de l’AIB. Dans ces conditions où le traitement contractuel entre M. Abdeslam OUADDOU et AS LOTO FC était celui d’un contrat de prestation de service, vous comprenez que des fiches de salaire n’aient pas été établies. Mais il a toujours été rémunéré suivant un état de paiement, » a-t-il fait savoir.
Il convient de noter que l’ancien directeur sportif n’en est pas à sa première affaire de guerre avec ses anciens employeurs. Cela avait également été le cas au club marocain, le Mouloudia Club d’Oujda. Alors cela ne devrait plus étonner. on comprend mieux ses agissements qui ne reflètent rien des honneurs qu’on lui prête.
Nel Charbel KOFFI