(Le silence du gouvernement fait prendre des risques aux épargnants)
À chaque jour, une nouvelle affaire vient défrayer la chronique. C’est le cas de la vente d’Orabank qui suscite des controverses entre Vista, l’acheteur potentiel, et le fonds Emerging Capital Partners (ECP), principal actionnaire. En effet, bien qu’un accord ait été signé en août dernier, ECP évalue ses parts à 250 milliards de francs CFA, dépassant l’offre initiale de Simon Tiemtoré à 150 milliards.
Cette évaluation est donc devenue la source de litiges, d’autant plus que la note d’Orabank a récemment chuté de AAA à BBB+. Malgré les tentatives antérieures de reprise en 2019 et 2022, la vente demeure complexe, marquée par des échecs face à des obstacles tels que les réticences de la BCEAO et des consortiums précédents. La situation s’est aggravée avec la dégradation de la note d’Orabank, alimentant les inquiétudes quant à la stabilité financière de l’institution.
Dans ce contexte, les pauvres épargnants sont les plus touchés et concernés par cette situation. Ces derniers sont impuissants et totalement inconscients de ce qui se passe, pendant que le gouvernement censé protégé les populations, de son côté, joue également à l’aveugles. Ce qui mérité qu’on commence à s’inquiéter du sport de son épargne. Et entre autres, il serait judicieux d’envisager un changement rapide de banque pour la sécurité de ses économies. Pourquoi le gouvernement n’informe-t-il pas clairement les épargnants sur la situation ? Une pertinente interrogation qui a besoin d’être élucidée. Car son silence autour de l’affaire est coupable. Est-ce un aveu d’impuissance ? Quoi qu’il en soit, ça ne sent pas bon. Affaire à suivre.
Nel Charbel KOFFI