« … Contribuer à la recherche sur le soja en vue d’améliorer les rendements au profit des producteurs. Il n’y a pas que cette mesure. Les cantines scolaires au profit des écoliers se poursuivent de plus belle. L’extension des mesures d’assurance maladies, la gratuité des frais scolaires aux filles, la réhabilitation de 688 centres de santé, la réhabilitation de 4 centres hospitaliers et universitaires sont autant de dispositions que je retrouve dans le projet de loi de finances que nous venons de voter et qui me conforte dans mon choix de soutenir le gouvernement du président Patrice Talon. » A déclaré le député du Bloc Républicain et élu de la 7ème circonscription électorale, Robert Gbian.
Ceci au cours d’un entretien où il a appliqué les raisons qui sous-tendent le vite de cette loi des finances exercice 2024 et surtout son soutien indéfectible aux actions du gouvernement du président Patrice Talon.
Lire ci-dessous les trois questions qui lui ont été posées.
Le Parlement, 9ème législature vient d’adopter la loi de finances, gestion 2024. Vous qui avez pris part à ce vote, quelles sont vos impressions à chaud ?
Avant tout propos et comme je l’ai fait à l’occasion du vote de l’examen de ce projet de loi de finances, exercice 2024 ce vendredi en séance plénière, je voudrais renouveler ma satisfaction à l’endroit du gouvernement du président Patrice Talon qui, depuis 2016, ne cesse de manifester une grande ambition en faveur du développement d’une économie structurante de notre pays, capable de résister aux chocs internes et externes. Je voudrais ensuite remercier mes collègues députés qui ont bien voulu accorder leur voix pour l’adoption de budget 2024 après un travail minutieux qui a duré plusieurs semaines au sein de la Commission budgétaire. Mes impressions sont celles d’un homme satisfait du devoir accompli pour plusieurs raisons.
Quelles sont ces raisons ?
De 2016 à aujourd’hui, je voudrais que nous puissions tous remarquer que le budget d’investissement bondit chaque année. Malgré la conjoncture mondiale caractérisée par des crises géopolitiques, le gouvernement de mon pays réussit à maintenir haut la part productive du budget. Sur un budget global de 3199,274, un montant de 963,4 milliards FCFA est consacré pour l’exercice 2024 à l’investissement contre 960 milliards FCFA en 2023 et 272 milliards FCFA quand le président Patrice Talon prenait le pouvoir en 2016. Comme je l’ai fait savoir au cours de la séance plénière, je fais cette stigmatisation du niveau du budget d’investissement afin de rassurer les Béninoises et Béninois de ce que notre gouvernement est très optimiste par rapport à la crise au Niger et dans d’autres pays de sous-région sans oublier les crises dans le monde. Nous devons donc encourager le président prier afin que Dieu lui donne longue vie. Je suis particulièrement fier de constater les efforts au profit des populations des zones productrices de soja avec la mesure d’allègement fiscale sur la commercialisation du soja telle qu’annoncée par un communiqué du gouvernement et qui a été confirmée dans la présente loi de finances ; c’est-à-dire que les sojaculteurs vendront leur soja librement comme ils vendent le niébé et qu’il n’y a aucune taxe en dehors de ce que les exportateurs paieront (30Fcfa sur le kilogramme du soja exporté) au lieu de 140 FCFA l’année passée. Ceci, pour contribuer à la recherche sur le soja en vue d’améliorer les rendements au profit des producteurs. Il n’y a pas que cette mesure. Les cantines scolaires au profit des écoliers se poursuivent de plus belle. L’extension des mesures d’assurance maladies, la gratuité des frais scolaires aux filles, la réhabilitation de 688 centres de santé, la réhabilitation de 4 centres hospitaliers et universitaires sont autant de dispositions que je retrouve dans le projet de loi de finances que nous venons de voter et qui me conforte dans mon choix de soutenir le gouvernement du président Patrice Talon.
Que peut-on retenir des mesures fiscales que prennent vos collègues de l’opposition comme argument pour ne pas voter cette loi de finances ?
L’économie du Bénin est essentiellement basée sur la fiscalité, mais dans sa politique de distribution de la richesse nationale, le gouvernement a consacré une part importante du budget 2024 au volet social. Les dépenses à sensibilité sociale s’établissent à 1018,80 milliards de FCFA, soit environ 41,96% du budget général, en augmentation par rapport à l’année 2023. Les mesures prévues pour l’organisation des recettes budgétaires, l’élargissement de l’assiette fiscale ne sont donc pas pour asphyxier les contribuables. Au contraire, il s’agit des mesures visant à disposer des ressources financières propres pour faire face aux attentes de notre vaillant peuple. En dehors du volet social qui nécessite une mobilisation des ressources financières, les autres domaines couverts par le projet de loi de finances, exercice 2024 à travers les différents projets et programmes connaîtront des avancées considérables au cours de l’année 2024 au grand bonheur de nos compatriotes si nous jouons bien notre partition dans la mobilisation des ressources. En définitive et assurément, la loi de finances, exercice 2024 reflète donc une vision globale et équilibrée pour le développement du Bénin à travers le Programme d’actions du gouvernement (PAG). Soyons donc fiers de notre pays.