Ce dimanche 10 décembre 2023, le 64e sommet ordinaire de la CEDEAO s’est déroulé à Abuja, au Nigeria, mettant en lumière les enjeux cruciaux de la transition politique dans les nations sous le joug militaire. Malgré les restrictions persistantes contre Niamey, les Chefs d’État ont initié un dialogue prometteur en formant un comité de médiation composé de leaders influents, dont le président de la République du Bénin, Patrice Talon.
Avec le président togolais Faure Gnassingbé et Julius Maada Bio de Sierra Leone, ils forment un trio de chefs d’État désigné par l’institution faîtière pour une nouvelle médiation. En effet, ce comité a surtout pour mission de négocier avec les autorités militaires nigériennes en vue d’une résolution constructive.
Pour les pays tels que le Burkina Faso, la Guinée et le Mali, également dirigés par des militaires, la conférence a appelé ces derniers à établir un contact direct avec la CEDEAO pour faciliter une transition vers l’ordre constitutionnel. En signe de bonne volonté, une levée partielle des sanctions sur les voyages des premiers ministres et présidents de transition de ces nations a été décidée, favorisant ainsi des négociations plus fluides avec la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Sans aucun doute, ce sommet marque un pas significatif vers la résolution pacifique des conflits et l’établissement d’un nouvel élan vers la stabilité politique dans la région ouest-africaine. La suite nous édifiera sur le dénouement de ce climat politique.
Nel Charbel KOFFI