Si les récents articles sur la probable candidature du patron du Bureau d’Analyse et d’Investigation (BAI) de la Présidence de la République visent à jeter l’opprobre sur cette éventualité, les commanditaires auront commis une erreur fondamentale.
Il ne fallait pas évoquer ce nom dans cette affaire. Car le risque de susciter la curiosité des Béninois sur le plus discret de la faune politique nationale pourrait révéler ses qualités tellement recherchées pour la fonction, pour le bien des Béninois et du pays.
Car tapis dans son atelier au premier étage de la Marina, l’homme qui est en réalité la cheville ouvrière de toute la machine de la réussite du bilan infrastructurel et des réformes structurelles de la Rupture, reste une carpe. Johannes Dagnon ne parle pas. Il ne revendique rien. Cet ouvrier de conception du développement s’est voué corps et âme à son chef et à l’État béninois sans jamais rêver de quelque position que ce soit. Si le destin s’imposait un jour à lui pour le propulser au-devant de la scène, ce ne serait que justice pour le bonheur des Béninois. Le pouvoir ne va jamais à celui qui travaille pour. Mais plutôt à celui qui travaille pour faire avancer la condition humaine de ses semblables. En termes de compétition pour la présidentielle de 2026, le penseur aux côtés de son patron, du manuel de procédure des réussites de la Rupture, n’a pas d’égal. C’est dans l’ombre de son chef qu’il a fait et finit son apprentissage comme personne. Mieux, il n’y a pas meilleure garantie pour l’actuel président de rêver d’une once de retraite paisible pour service rendu à la Nation, que son très fidèle et loyal serviteur, Johannes Dagnon.
C’est donc un grand risque pour les ennemis du président Talon de croire tuer l’aura du boss du BAI en évoquant son nom dans cette affaire de 2026. L’invocation de son nom fait la lumière sur son potentiel exceptionnel au job. Attention donc!
Aboubakar TAKOU