Le parti Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) a donné rendez-vous à la presse dans la matinée de ce mercredi 31 janvier 2024 à son siège à Cotonou pour un point de presse dont l’objectif est non seulement de rendre compte de leur rencontre avec le chef de l’Etat mais aussi de préciser la position du parti sur la question de la révision de la constitution qui agite l’opinion depuis quelques jours.
« Nous avons voulu passer par vous pour éclairer le peuple, on nous a vu brièvement hier au palais de la marina. Il était question d’une audience accordée par le chef de l’Etat à la suite d’une demande que nous lui avons adressé » introduit Paul HOUNKPE, secrétaire exécutif du parti
Cette démarche du parti FCBE est motivée par les concertations générales en cours dans le pays depuis quelques temps.
En effet la question de la révision de la constitution est devenue l’actualité depuis quelques jours et le chef de l’Etat Patrice TALON multiplie les rencontres avec les différentes forces politiques du pays
« Nous ne pouvons pas ne pas aller à la relecture de certaines lois, notamment le code électoral. Tout le monde est unanime qu’il y a des dispositions de la loi qui ont posé des problèmes et qui vont encore en créer si on laisse les choses en l’état. Donc nous avons dit au chef de l’Etat que nos expériences nous obligent vraiment à souhaiter qu’il y ait une relecture du code non pas par rapport au point précis soulevé par la cour constitutionnelle mais en allant plus loin » poursuit Paul HOUNKPE
Ce que propose la FCBE s’est une intervention chirurgicale sur le code électoral pour remédier à l’ensemble des problèmes qui se sont posés du fait de l’interprétation ou l’application de certaines dispositions dudit code.
En ce qui concerne la révision de la constitution elle-même le parti s’oppose à toute révision opportuniste de la constitution
« Aujourd’hui on ne peut pas répéter ce qui s’est passé en 2019. La constitution de 1990 a été relue sans la participation du peuple, également sans la participation des autres acteurs politiques en dehors de ceux qui sont à l’Assemblée nationale et c’est ça le vrai débat.» dixit Alain ADIHOU membre du bureau politique
Toutefois le parti reconnait que la constitution a besoin d’être toiletté et se dit prêt à accompagner ce toilettage quand les conditions seront respectées. Ce qui n’est pas encore actuellement le cas
Hospice DADAKPETE