Au cours de la session extraordinaire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) tenu à Abuja le 24 février 2024, le président du Togo Faure Gnassingbé a, avant de demander la levée des sanctions contre le Niger, a pris un important engagement concernant l’affaire du président Mohamed Bazoum.
Après la décision de la levée des sanctions contre le Niger, plusieurs dossiers ont été évoqués dont entre autres celui du président Mohamed Bazoum déchu.
Pendant que certains Chefs d’État estimaient que la levée des sanctions économiques contre le Niger devrait être subordonnée à la libération du président Mohamed Bazoum, ce n’est pas le cas de Faure Gnassingbé. Il a donc décidé d’œuvrer pour la libération de Mohamed Bazoum.
Par la même occasion, il a demandé que l’organisation régionale essaie de « changer de méthode » et de ne pas laisser le Mali, le Niger et le Burkina Faso, quitter la CEDEAO.
Rappelons que le fils du président Mohamed Bazoum, séquestré a été libéré le 8 janvier dernier grâce à l’intervention du Togo.
Fallone CHABI-BONI