La liberté dans tous les sens du terme à savoir la liberté de mouvement, la liberté d’expression, la liberté de presse, la liberté de pensée, l’autorisation de critiquer les dirigeants en plus du multipartisme intégral et du libéralisme économique également. Ce sont les acquis démocratiques issus de la conférence nationale, aujourd’hui menacés selon l’ancien président de la Cour suprême Ousmane Batoko.
34 ans après la Conférence de 1990, ces acquis démocratiques n’ont pas été sauvegardés par les acteurs politiques qui se succèdent au pouvoir. C’est du moins ce qu’on peut comprendre de la récente sortie de Ousmane Batoko, ancien président de la Cour Suprême.
Pour justifier sa position, il a fait savoir que certains régimes ont tous jeté de l’opprobre sur ces acquis. Il a illustré son argumentaire par le régime de Patrice Talon où c’est le comble avec les libertés effritées. Il a montré que les acteurs politiques parlent de liberté alors qu’ils ne font rien pour sa sauvegarde.
« Nous savons tous pourquoi la plupart de ceux qui sont au dehors se sont exilés », A-t-il déclaré. Dans son regard sur l’actualité politique, il a affirmé qu’il est désormais difficile de brandir fièrement le Bénin comme berceau de la démocratie en Afrique.
Et cette situation selon lui, n’a laissé personne indifférent. C’est pour cela, il déclare : « Personne ne peut se satisfaire de ce qui se passe aujourd’hui ».
Vignon Justin ADANDE