L’éducation est gage du développement, dit-on. Après la cérémonie du lancement officiel du premier dialogue mondial des jeunes organisé au Bénin dans le cadre de la célébration des 30 ans de mise en œuvre du programme d’action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD30), un panel de discussion a été animé à la Salle Bleue du Palais des Congrès de Cotonou, ce jeudi 4 avril 2024 réunissant 4 panélistes dont le ministre d’Etat chargé du développement et l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané et trois autres venus de l’extereiur Chernor Bah, ministre de l‘information et de l’éducation civique de Serra Léone, Yossr Baaziz, représentante de l’Organisation Mondiale du Mouvement Scout, Sijan Gilal, Chargée de défense de la santé et des droits sexuels et reproductifs sous la modération de Abdulkarim Harakow, représentant du programme United Nations Youth Delegates (UNYD).
Au cours de ce panel de discussion, des sujets relatifs à l’éducation sur toutes ses formes ont été abordés.
A la question de savoir les défis auxquels le système éducatif béninois est confronté, le ministre d’Etat chargé du développement et l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané a montré que l’abandon des classes faute de moyens, manque des enseignants, notamment sur l’inadéquation entre les formations reçues et les réalités du terrain.
Occasion pour le ministre d’Etat chargé du développement et l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané de passer en revue les réalisations du Bénin dans le domaine de l’éducation pour essayer de lutter contre les difficultés que rencontrent quotidiennement les jeunes. « Depuis 2018 nous avons adopté un programme politique dont l’objectif est de faire en sorte que sur 100 apprenants qui sortent de l’école, qu’il y ait 70 qui sortent de l’Education professionnelle et technique. Donc à des secteurs qui sont devenus pourvoyeur d’emplois …Dans les deux ans qui viennent, nous allons construire 30 lycées Agricoles pour le pays ». a révélé le ministre d’Etat.
Prenant la parole, le ministre Chernor Bah, ministre de l‘information et de l’éducation civique de Serra Léone, a mis en avant l’Education des jeunes filles qui selon lui, reste toujours à un état déplorable en Sierra Leone comme un peu partout dans le monde. Sur la question liée à la formation informelle, l’une des panelistes s’est prononcée sur la question. Pour elle, il serait d’une importance capitale que ces formations soient mises en avant, car la formation formelle ne garantit plus vraiment le succès des Jeunes. Pour elle, il faut une complémentarité entre les deux formations pour se donner plus de chance sur le marché de l’emploi.
François d’Assise BATCHOLA