Ils sont au total 35 nouveaux centres qui ont reçu le quitus du gouvernement pour exercer légalement au Bénin pour le bonheur des enfants. Il s’agit de 14 garderies et de 21 Centres d’Accueil et de Protection de l’Enfant (CAPE), qui rejoignent les centres d’accueil et de protection des enfants et de garderie qui existent au Bénin.
C’est à travers une cérémonie de remise d’agréments d’exercice aux promoteurs dont les centres respectent les normes et standards fixés par la loi présidée par Véronique TOGNIFODÉ, Ministre des Affaires sociales et de la Microfinance le mercredi 24 avril 2024 qu’ils sont officiellement autorisés.
Pour la Ministre Véronique TOGNIFODÉ, le gouvernement a décidé de commencer à donner d’agrément aux centres d’accueil et de protection des enfants et de garderie pour mettre fin à cette absence criarde des normes et des standards en matière d’infrastructures, d’hygiène et d’assainissement puisque : « Nous avons observé beaucoup de dysfonctionnements dans les processus de création et de gestion des structures de protection de l’enfant qui ne favorisaient pas l’intérêt des enfants et leur épanouissement dans un environnement protecteur. De même, il a été important de mieux classifier les structures et de leur alléger les conditions de demande, de traitement et de délibération », a rappelé la ministre.
Selon elle, c’est pour apporter la réponse à ces problèmes. Et ce, faisant, le gouvernement a pris un décret fixant les normes et standards applicables aux Centres d’Accueil et de Protection d’Enfants (CAPE) en République du Bénin ; la délivrance d’agrément aux promoteurs à jour ; la fermeture de certains CAPE mettant en jeu la santé et/ou la vie des enfants vulnérables pensionnaires…
Ce qui a permis de délivrer de l’agrément à cette première partie de promoteurs. Car, des dossiers sont en cours de traitement pour déboucher sur la remise d’agréments pour les autres centres qui ont respecté les exigences de la réforme.
« Une exhortation à maintenir la qualité des prestations offertes, tout en invitant ceux qui ont des actions urgentes et idoines à entreprendre à s’en occuper pour ne pas se voir retirer l’autorisation », a dit la ministre aux promoteurs. En réponse, le représentant des récipiendaires, le père Emmanuel Azagba, a dit. « Nous vivons dans une époque où la protection des enfants est devenue une priorité incontestable, où chaque enfant mérite un environnement sûr dans lequel il s’épanouit. En tant que société, nous devons garantir que chaque enfant grandisse en toute sécurité ».
Vignon Justin ADANDE