(L’identité de la joueuse et la réaction sèche de son club…)
Le mercredi 1ᵉʳ mai 2024 sur le campus de l’université d’Abomey-Calavi, un fait inhabituel s’est produit. En effet, une joueuse du championnat professionnel de Volley-ball béninois a été arrêtée par les éléments de la Police Républicaine, tout juste à la fin d’un match disputé à l’UAC. Il s’agit de IJEOMA UKPAKI, une joueuse de nationalité nigeriane, évoluant dans le club béninois de Queen VBC. À la suite de cette arrestation inopinée, son club est sorti du silence pour dénoncer ce fait qu’il qualifie d’arrestation arbitraire. Selon le communiqué de Queen VBC, la joueuse, capitaine de l’équipe nationale de Volley-ball nigerian, a été arrêtée sans aucune raison fondamentale ni convocation préalable. Il pense même qu’une main invisible est derrière cette arrestation.
Lisez plutôt l’intégralité du communiqué de presse publié par le club béninois de Volleyball.
Dans l’après-midi du mercredi, 1er mai 2024, notre joueuse IJEOMA UKPAKI a été amenée manu militari par les éléments du Commissariat d’Abomey-Calavi, juste après la fin du match en retard disputé contre Allada Olympics sur les installations du Campus-UAC. Sans aucune raison fondamentale, sans aucune convocation au préalable, elle a été interpelée alors qu’elle vient à peine de finir un match du championnat professionnel de volleyball.
Après audition et les différents échanges avec les responsables de Queens VBC, notre joueuse IJEOMA UKPAKI de nationalité nigériane (militaire de son état et détachée au service sport de l’armée nigériane) est gardée à vue.
Raison évoquée, absence d’autorisation de sa hiérarchie militaire alors qu’elle a tous les papiers de son détachement l’autorisant à jouer au Bénin avec l’équipe double championne en titre.
Cette interpellation abusive montre qu’il y a une main invisible derrière l’arrestation de notre joueuse, trois fois MVP. On ne peut comprendre dans un pays de droit et de démocratie qu’on puisse se rabaisser à un niveau aussi bas, poussant la Police Républicaine à venir arrêter une joueuse qui est venue prêter main-forte au volleyball béninois. Faut-il le rappeler, elle est la capitaine de l’équipe nationale du Nigéria de volleyball.
La Direction de Queens VBC invite donc la personne qui est derrière ce jeu flou de bas niveau à continuer sa salle besogne et prend à témoin le public sportif béninois en général et la famille du volleyball en particulier.