A l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse célébrée ce 3 mai 2024, le gouvernement béninois, par le biais de la ministre du Numérique et de la Digitalisation, a réaffirmé son engagement à promouvoir un environnement favorable à une presse libre, plurielle et responsable.
En effet, un atelier de réflexion organisé à l’Office national de l’impression de la presse (ONIP), a réuni les professionnels des médias autour du thème : « La presse au service de la planète et le journalisme face à la crise environnementale ».
Cette occasion a connu la présence de la ministre du Numérique et de la Digitalisation Aurélie Adam Soulé. Dans son discours, la ministre a salué le travail remarquable des journalistes béninois qui au quotidien, informent, éduquent et sensibilisent les populations. Elle a également dressé un état des lieux de la presse au Bénin, qui soulignent les progrès réalisés en matière de liberté de la presse, notamment avec le bond fait par le Bénin dans le classement 2024 de Reporters sans frontières et le plaçant à la 83ème position.
La ministre a ensuite présenté les actions entreprises par le gouvernement pour renforcer la liberté de la presse et protéger les journalistes. Elle n’a pas manqué de faire des recommandations aux professionnels des médias pour une presse encore plus libre et responsable. Elle a notamment insisté sur l’importance de la vérification des informations, le respect de l’éthique journalistique et la lutte contre la désinformation.
Selon la ministre, cette rencontre est « une opportunité qui nous est donnés de pourvoir ensemble réfléchir sur l’année mais aussi sur la thématique.’’ Car « le choix de cette thématique d’actualité se justifie par le fait que c’est dans le contexte de la triple crise planétaire qui est en cours. Les campagnes de désinformations remettent en question les connaissances et les méthodes de recherche scientifique. Les attaques contre la science constitue une menace sérieuse pour un débat public… »
Il est donc nécessaire réfléchir sur ce thème retenu pour la 31ème édition parce que « on voit de plus en plus à travers des réseaux sociaux notamment que des informations trompeuses et fausses sur le changement climatique sont diffusées et peuvent dans certains cas susciter le doute et l’incrédibilité quant aux questions environnementales, à leurs impacts et leur urgence. » A affirmé la ministre Adam Soulé.
Au-delà des échanges fructueux entre les professionnels des médias et les représentants du gouvernement, cet atelier a été également marqué par deux communications. Entre autres, les participants ont pu débattre des défis et des enjeux auxquels la presse est confrontée, notamment dans le contexte de la crise environnementale. L’objectif du gouvernement est de créer une presse plurielle et responsable, capable de jouer pleinement son rôle dans la construction d’une société démocratique et respectueuse de l’environnement.
Il faut rappeler que le rapport 2024 de Reporters sans frontières souligne que le Bénin a progressé de 23 places, passant de la 112ème place en 2023 à la 89ème en 2024.
AY