L’ex-président centrafricain, François Bozizé, qui s’est exilé en Guinée-Bissau en mars 2023, ne sera pas renvoyé dans son pays d’origine. Le président guinéen, Umaro Sissoco Embalo, a pris cette décision en raison de l’absence d’un accord bilatéral entre la Centrafrique et la Guinée-Bissau.
En effet, François Bozizé est visé par un mandat d’arrêt international émis par la Cour pénale spéciale pour des accusations de crimes contre l’humanité. Malgré cela, le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, affirme que Bozizé se trouve sur son territoire et refuse de l’extrader. Il a souligné que les relations entre la Guinée-Bissau et la Centrafrique sont bonnes et qu’aucun accord n’avait été conclu sur l’extradition de Bozizé lors des discussions entre les deux pays. Embalo a précisé que l’accueil de Bozizé en Guinée-Bissau était soumis à des conditions strictes, notamment l’interdiction de toute activité politique ou tentative de déstabilisation en Centrafrique. « Nous avons posé des conditions pour son accueil en Guinée-Bissau : il lui est interdit de faire de la politique et de s’impliquer dans des actions visant à déstabiliser son pays », a-t-il affirmé.
Il est important de souligner que Umaro Sissoco Embalo a déclaré clairement qu’il ne prévoyait pas d’extrader François Bozizé. Il a mis l’accent sur le respect des accords en vigueur et sur sa volonté de conserver des relations amicales avec la Centrafrique.
Jean De Dieu TRINNOU