Suite à la décision du gouvernement béninois de lever l’embargo sur le pétrole nigérien par le Bénin, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a justifié, cette décision gouvernementale, qu’il a estimée n’être pas un fait anodin.
C’était au cours de sa rencontre hebdomadaire avec les hommes des médias le vendredi 17 mai 2024.
« il n’y a pas eu de rétropédalage », a d’abord expliqué le porte-parole Wilfried Houngbédji pour éclairer ceux qui estiment le contraire.
Ensuite, il a fait savoir qu’en acceptant quelques jours après la décision qui interdit l’embarquement du pétrole brut nigérien, « le gouvernement a répondu à une demande formelle de la douane nigérienne. Ceci montre notre bonne foi que nous ne sommes pas en belligérance avec le Niger », a t-il clarifié.
Qu’est-ce qui pourrait motivé le gouvernement a pris cette décision ?
Le porte-parole du gouvernement a répondu que « Le Chef de l’État déclarait que les échanges entre pays doivent se faire de façon formelle et structurée. Dans cette affaire, il est question de la souveraineté et nous préservons l’honneur et la dignité de notre pays ».
Cette décision pourrait-il conduire à la réouverture de la frontière du côté nigérien ? A cette question, Wilfried Léandre Houngbédji a affirmé que la responsabilité revient aux autorités nigériennes d’en décider.
Il faut rappeler que le Bénin a décidé le 6 mai du bloquer l’embarquement du pétrole nigérien à la plateforme de Sèmè par les navires chinois avant que le mercredi 15 mai 2024, il n’autorise provisoirement l’embarquement provisoire du pétrole nigérien par un premier navire.
Vignon Justin ADANDE