Il n’a pas d’affaires ici au Bénin. Il ne fait pas encore la politique, mais il marque depuis quelques années, de ses modestes empreintes, le développement du Bénin que ce soit dans le social, l’éducation, l’environnement et surtout sur le terrain politique au profit de celui qu’il aime comme un père.
Lui, c’est l’homme de la fondation qui porte son nom, Thierry GANDAHO. Demandez-lui pourquoi il se bat si tant et de façon désintéressée, et il vous répondra simplement qu’il aime son pays et n’avait jamais cru qu’un homme pouvait le séduire autant par son amour du travail bien fait et sa détermination à faire du Bénin un pays économiquement fort à l’instar des Grandes Nations du monde.
Thierry GANDAHO n’est plus à présenter à ses compatriotes. Ce n’est que récemment qu’il s’est révélé à ses nombreux frères de la diaspora en mettant son portefeuille et son expertise au service de notre ambassadeur à Paris pour le convoyage de ses compatriotes de différentes contrées de la France vers le bureau de vote de Paris, pour relever le défi du taux de participation à la dernière présidentielle.
Interrogé sur cet activisme, monsieur GANDAHO dit, qu’il ne se posait pas pour son candidat, un problème de son élection par K.O, mais qu’il avait juste rallié la France après avoir fait son devoir ici au Bénin, pour relever le défi de la bonne participation de ses compatriotes de la diaspora, à cette présidentielle.
De Patrice Talon qui ne le connaissait même pas, il dit lui devoir la confiance dont il l’a honoré en lui accordant, en conseil des ministres, l’autorisation d’amener en vacances de récompense, les premiers au Bac pour découvrir la capitale française.
C’est une marque de confiance, ajoute-t-il, qu’il ne peut payer à l’actuel président. Car ce n’est pas évident qu’un amoureux des enfants béninois accepte de confier 05 jeunes à un autre compatriote qui ne vit même pas ici au Bénin.
C’est pourquoi, lui, GANDAHO a récidivé l’année suivante. Et son soutien au président Talon, au-delà de son admiration pour l’homme du développement qu’il est, est un message qu’il lance à ses frères de la diaspora, que l’heure a sonné de donner sa chance à notre pays maintenant qu’il a, à sa tête, un vrai visionnaire qui cumule, courage, goût, ambition et amour pour le travail.
Voilà pourquoi Thierry GANDAHO se dit prêt à tout pour montrer au président Talon qu’il n’est pas seul. Qu’il est soutenu et doit pouvoir continuer sur la même lancée.
Prions maintenant que le jeune prodige du développement aux côtés de celui qu’il appelle affectueusement, papa, accepte de renoncer à sa presque aversion pour la politique, pour enfiler un tant soit peu, un costume de politique afin de mieux servir son pays. La politique reste après tout l’art de la bonne gestion de la cité.
Aboubakar TAKOU