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Société

Mise en place d’une convention de partenariat entre Nature Tropicale et l’ONG Tamar du Brésil : Une mission brésilienne de la formation Tamar en visite à Grand-Popo

(Le Maire Jocelyn Ahyi salue Dossou Bodjrènou et Izaac Vergne)

C’est une forte délégation d’experts brésiliens opérant dans la mobilisation de ressources financières, de montage de projets et surtout de recherche de partenariat, qui a visité les œuvres de Nature Tropicale Ong mercredi dernier dans la commune de Grand-Popo. À l’issue d’une séance de travail avec les membres de la délégation à la mairie de Grand-Popo, la délégation s’est rendue à Agoué à la rencontre des femmes et hommes formés par Nature Tropical Ong, les dignitaires, la base de fabrication du sel moderne dans la ville d’Agoué. Une visite du siège de Nature Tropicale Ong de Grand-Popo a mis un terme au périple de la délégation.

Marturin Codjo/ Reg Mono Couffo

Pour la petite histoire, Nature Tropicale Ong est créée depuis 1995. Elle dispose d’un accord de partenariat avec le gouvernement béninois sur les questions de lutte contre les crimes environnementales. Dans son mot de bienvenue, le Maire de la commune de Grand-Popo, Jocelyn Ahyi souligne que la visite vient à point nommé. Il a remercié les deux chefs d’État notamment, le président brésilien, Lula da Silva, et son homologue béninois Patrice Talon. Pour le Maire, il est important de porter une main forte à l’encadrement technique de l’ONG Nature Tropicale afin de lui faciliter la tâche dans l’atteinte des objectifs et d’occuper l’espace pour la réussite de la mission. Tout en remerciant la délégation brésilienne et son chef, Izaac Vergne pour la visite de territoire en vue de la mise en œuvre d’un projet très attendu par les populations de sa commune, le Maire Ahyi a demandé aux experts membres de la délégation de maintenir les relations déjà très avancées pour la mise en place d’une convention entre sa commune et l’ONG Tamar. Il a plaidé pour la mise en place d’un partenariat de jumelage avec d’autres communes du Brésil avec lesquelles Grand-Popo a de similitudes. Revenant sur les potentiels de sa commune, le Maire a indiqué que sa commune produit le meilleur sel au monde avec à la clé, la protection de palmiers à huile, etc. Ce projet vient combler toutes les attentes, a confirmé le Maire, car les espèces sont en voie de disparition. Selon le maire, sa commune est riche en ressources marines et côtières. Toutes les ressources de Grand-Popo se retrouvent aussi au Brésil. Malheureusement, ces espèces sont en voie de disparition. Les Brésiliens ont une grande expérience. Ils ont plusieurs années d’avance pour la protection des ressources côtières.

A l’issue de la présentation du maire, tous les experts présents se sont présentés à l’assistance. Pour chef de la délégation, Izaac Vergne, toutes les préoccupations entrant dans le cadre de ce projet seront prises en compte. C’est pourquoi nous sommes venus avec des cadres de toutes les catégories concernées, a-t-il martelé. Il a réaffirmé que la mission va travailler en collaboration avec la Fondation Tamar en collaboration avec Nature Tropicale pour l’atteinte des objectifs.

Le chef de la mission brésilienne a salué les efforts du directeur de nature Tropicale Ong pour le combat. Très satisfait des messages de félicitations à l’endroit de sa structure, le directeur de nature Tropicale Ong, Dossou Bodjrènou, a déclaré que la descente de mission brésilienne s’inscrit dans le cadre d’un partenariat Sud Sud entre deux pays frères, notamment le Bénin et le Brésil. Poursuivant, il a fait savoir que c’est pour la première fois que ce partenariat va s’établir pour la protection des espèces emblématiques, tortues marines, baleines et lamantins d’Afrique sur la côte africaine. Il se réjouit que cette mission ait commencé par la ville de Grand-Popo au Bénin.
Pour rappel, Bodjrènou a souligné que lors de son voyage au Brésil, ils ont identifié qu’il y a plus d’une vingtaine d’années, une ONG travaille avec les communautés pour protéger la nature, et qui en tirent profit à travers des activités économiques. Cela voudra dire qu’elles étaient dans une dynamique qui leur permet de lutter contre la pauvreté.

L’ONG Tamar a déjà de 40 ans de vie. C’est important d’aller à son école. Car ses activités ont permis de développer le Brésil. Faisant le point de la journée, Bodjrènou a confirmé qu’après cette mission, il sera élaboré et déposé au gouvernement pour signature d’un contrat de partenariat en vue de préparer la coopération Sud Sud. Ce document va également recevoir l’appui des différents partenaires comme c’est le cas au Brésil. À ce niveau, il y a plusieurs partenaires à savoir : l’administration publique, l’État, les services de recherches, les opérateurs économiques qui ont des projets. La délégation a visité le site de fabrication de sel, et le siège de l’ONG à Grand-Popo sans oublier la séance de partage d’expérience avec les femmes et hommes formés par Nature Tropicale.

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