(La vision du gouvernement de la rupture exposée)
Une délégation béninoise du Ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Mines (MEEM), comprenant la Directrice Générale des Mines, le Chef du Département de la Promotion Minière et le Directeur de la Recherche et de l’Information Géo-minière, a participé à la 7e édition du Mining on Top Africa (MOTA) le 3 juillet 2024 à l’Hôtel Melia Paris La Défense.
Le thème de cette édition, « Partenariat minier Europe-Afrique pour un développement durable et inclusif », vise à favoriser le dialogue et la collaboration pour un développement minier durable et responsable en Afrique. Cette plateforme permet aux acteurs clés de l’industrie minière africaine et européenne de discuter des enjeux et des défis du secteur minier africain, d’explorer les opportunités d’investissement dans les projets miniers, de rencontrer des partenaires potentiels, de nouer des partenariats stratégiques, et de découvrir les dernières innovations technologiques dans le domaine minier.
Lors de la séance d’ouverture, la délégation béninoise a présenté les avancées du gouvernement Talon dans le secteur minier, en mettant en avant ses engagements à promouvoir le secteur minier comme moteur de croissance économique nationale et instrument de développement durable harmonisé à l’échelle continentale.
Le Secrétaire Général du MEEM, Basile Kanon Adjo, a participé à un panel de haut niveau, où il a souligné l’importance du secteur minier pour la croissance économique et la création d’emplois en Afrique. Il a souligné la nécessité d’une exploitation minière durable, respectueuse de l’environnement et bénéfique pour les communautés locales. Il a également évoqué les conditions nécessaires pour attirer les investisseurs et promouvoir la transformation locale des richesses minières.
Le Sg du ministère des Mines Basile Kanon Adjo a profité pour exposer la vision du gouvernement Talon, sous la direction du ministre des Mines Samou Adambi, en proposant la mise en place d’un mécanisme permettant aux pays miniers africains d’acheter les métaux à des coûts préférentiels et compétitifs. Il a également mentionné les efforts en matière d’infrastructures, notamment la création d’un cadre juridique adéquat, la construction d’infrastructures de transport pour faciliter l’accès aux gisements, le déploiement de projets énergétiques ambitieux, et la mise en place d’une plateforme logistique pour les opérations minières. Il a conclu en présentant les ressources déjà en développement et en phase d’exploitation, telles que l’or, les métaux de base (nickel, chrome, cobalt, cuivre), les minéraux industriels (kaolin, calcaire), et le lithium en exploration.
Par ailleurs, la première journée de ce dialogue international a été marquée par quatre thèmes principaux abordés en sessions successives : « La vision africaine de la production minière et la collaboration pour des pratiques minières durables » (panel de haut niveau), « Partenariats miniers pour des projets à long terme réussis – Respect des engagements et exploration de nouvelles voies », « Établir des chaînes de valeur durables et respectueuses de l’environnement tout en maximisant la production », et « L’avenir de l’investissement – Financement innovant pour le secteur minier en Afrique ».
La participation de la délégation béninoise à MOTA 2024 a été saluée, grâce aux nombreuses réformes en cours qui portent déjà leurs fruits dans le secteur minier africain. Le Bénin a gagné la confiance de plusieurs partenaires. Et déjà des échanges sont en cours pour la signature et le renforcement de partenariats. Ce qui promet un nouvel élan pour l’avenir du secteur minier, un secteur stratégique pour le continent.
Vignon Justin ADANDE