Lors du sommet de l’Alliance pour l’Émancipation des États Souverains (AES), le président Ibrahim Traoré a prononcé un discours fort et engagé en appelant à une véritable indépendance et à une défense mutuelle des États membres. Son allocution, empreinte de passion et de résolution, a mis en lumière les défis auxquels font face les nations de l’AES et leur volonté de lutter pour leur liberté.
Il a mis en lumière les obstacles auxquels les nations de l’AES sont confrontées et a réaffirmé leur détermination à lutter pour leur liberté et leur souveraineté.
Parmi les points importants abordés, le président Ibrahim Traoré a réaffirmé leur engagement à lutter contre les Impérialismes Modernes. « Nous allons nous battre pour l’Indépendance réelle, pour notre liberté. Parce que, pour faire peur aux peuples de l’AES, ces individus n’ont que trois termes dans la bouche: « démocratie », « liberté », « droit de l’homme ». »
Ensuite, le président burkinabè a critiqué les puissances extérieures qui utilisent des concepts comme la démocratie et les droits de l’homme pour imposer leur volonté et maintenir leur influence sur les États souverains. Selon lui, ces notions sont souvent instrumentalisées pour servir des intérêts étrangers plutôt que les aspirations véritables des peuples locaux.
Par ailleurs, le président Traoré a également dénoncé les processus électoraux qui, bien que présentés comme démocratiques, sont souvent manipulés pour favoriser les intérêts des puissances étrangères et de leurs alliés locaux :
« Bien sûr, leurs valets locaux ne sont élus que dans un processus « démocratique », « libre et transparent », selon leurs valeurs. Quoi de plus normal qu’on veuille nous imposer cela. Parce que ce sont eux qui édictent les règles. Très bien ! Nous avons décidé de nous assumer. »
Pour lui, l’AES représente une réponse à cette domination étrangère, une affirmation de la souveraineté et de l’autodétermination des États membres.
« Voilà pourquoi un 26 juillet 2023, lorsque le Niger a décidé de tourner la page, les esclaves de salon et leurs maîtres sont montés sur leurs grands chevaux. Ils ont mis leurs valets locaux en avant et ont décidé de mener une guerre contre le peuple nigérien. » a rappelé le président Ibrahim Traoré avant d’affirmer une solidarité inébranlable avec le Niger et une détermination à défendre les États membres de l’AES contre toute agression extérieure :
« Nous avons donc dit: « quiconque osera s’en prendre au Niger nous aura en face. Parce que, nous mènerons une guerre sans merci jusqu’à la dernière goutte de sang pour quiconque osera s’attaquer à nos états ». »
Pour finir, il est revenu sur la création de l’AES et son engagement en faveur de la défense collective. « Ainsi naquit l’AES le 16 septembre 2023 dans une architecture de défense mutuelle. »
Le président Ibrahim Traoré a ainsi réaffirmé la mission de l’AES de protéger et de promouvoir l’indépendance et la souveraineté des États membres face aux défis et aux menaces externes.
Pour lui, en ces temps de turbulences, l’AES se positionne comme un bastion de résistance et un symbole d’émancipation pour les peuples de ses États membres.
Extrait du discours du président Ibrahim Traoré au sommet de l’AES
« Nous allons nous battre pour l’Indépendance réelle, pour notre liberté. Parce que, pour faire peur aux peuples de l’AES, ces individus n’ont que trois termes dans la bouche: « démocratie », « liberté », « droit de l’homme ».
Bien sûr, leurs valets locaux ne sont élus que dans un processus « démocratique », « libre et transparent », selon leurs valeurs. Quoi de plus normal qu’on veuille nous imposer cela. Parce que ce sont eux qui édictent les règles. Très bien ! Nous avons décidé de nous assumer.
Voilà pourquoi un 26 juillet 2023, lorsque le Niger a décidé de tourner la page, les esclaves de salon et leurs maîtres sont montés sur leurs grands chevaux. Ils ont mis leurs valets locaux en avant et ont décidé de mener une guerre contre le peuple nigérien.
Nous avons donc dit: « quiconque osera s’en prendre au Niger nous aura en face. Parce que, nous mènerons une guerre sans merci jusqu’à la dernière goutte de sang pour quiconque osera à s’attaquer à nos états ».
Cette parole, cette décision que nous avons prise hier est d’actualité aujourd’hui et sera d’actualité demain et pour toujours.
Ainsi naquit l’AES le 16 septembre 2023 dans une architecture de défense mutuelle. »