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Politique

Les leçons de l’heureux couronnement des efforts du Br à travers la grâce présidentielle accordée aux 27 condamnés par la Criet : C’EST LA PREUVE QUE SI YAYI ET LES LD LE VOULAIENT, MADOUGOU ET AÏVO SERAIENT LIBÉRÉS

S’il est facile au président Patrice Talon et ses proches de dire que, par le principe de la séparation des pouvoirs, le chef de l’État n’a aucun pouvoir de décision sur le pouvoir judiciaire ; et qu’il ne peut mettre un terme au séjour carcéral d’un détenu, fut-il son parent ou son ennemi.

Et que, dans le meilleur des cas, cette possibilité relève de la demande exclusive des bénéficiaires par rapport à la loi en vigueur dans ce sens, il est une évidence qu’à tout problème politique, il urge d’abord d’envisager une solution politique. C’est malheureusement ce que la famille LD n’est pas en train de comprendre si elle ne fait pas semblant de ne pas comprendre pour mieux garder ses camarades en prison comme des cautions politiques à leur rayonnement aux différentes élections.

Sinon que tout le monde sait comment ils doivent prendre le président Talon, le maître du moment, pour tout obtenir. La plupart des jeunes qui ont été graciés hier, avaient la même peine de 10 ans d’emprisonnement que Joël Aïvo qui n’allait pas être libéré sans Réckya Madougou. Donc, rien n’était impossible à ce niveau. Il suffisait juste de le vouloir. De vouloir les voir dehors tout en courant le risque de perdre ses jokers de campagne.

Car toutes les fois où la demande est faite sous la forme d’une revendication syndicale, on sait que cela va raidir la position du président Talon, mais on le fait juste pour, qu’en cas d’un hypothétique silence du côté de la présidente Madougou, que son papa et président de la République du Bénin, Patrice Talon ne puisse pas céder à la prière des bons offices de l’ombre. Car en suppliant pour les enfants du Septentrion, les responsables du Bloc républicain (Br), Abdoulaye Bio Tchané, Robert Gbian, Samou Adambi, Rachidi Gbadamassi, Charles Toko et les autres, tous presque de la même zone, plaident pour leur sœur Réckya Madougou. Mais Boni Yayi et ses éléments du parti LD n’ont pas intérêt. Il faut que la présidente Réckya Madougou continue de leur servir de caution politique en prison pour engranger des voix. Et ça ne sera pas étonnant qu’ils trouvent bientôt quelque chose pour irriter le président Talon les tout prochains jours.

Aboubakar TAKOU

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