Dans la crise Bénin-Niger, les actes forts sont aussi ares que les cheveux sur le cranes d’un chauve bon teint.
Mais comme quel que soit la dureté ou l’aridité d’un désert, il y a souvent un signe de vie pour donner espoir, ces signes ne manquent même si on peut les compter du bout des doigts. En témoigne la délégation nigérienne conduite par le général Mohamed Toumba, ministre d’État en charge de l’Intérieur, qui était à Cotonou les 24 et 25 juillet pour rencontrer le président Patrice Talon. Mais après cela, il y a eu l’interview du président nigérien, le général Tiani, avec ses accusations, qui est arrivé comme un cheveu sur la soupe. Du côté béninois, le silence comme réponse. Un silence qui a payé avec la Présentation ce mardi 06 aout 2024 à Niamey au Niger, des copies figurées des lettres de créances par l’Ambassadeur Gildas Djobloski AGONKAN au Ministre des Affaires étrangères nigérien, Bakary Yaou SANGARÉ.
Qui l’aurait cru quand on a tendance à croire que quand on fait un pas en avant, on en fait deux en arrière par la suite ? Personne. Mais de toute façon, on ne saurait continuer à tirer sur une corde raide si on ne veut pas qu’elle se casse. C’est pourquoi on ne peut pas ne pas saluer cet acte de la junte nigérien qui par cette démarche démontre sa prédisposition au dégel dans la crise entre les deux pays. Au suivant ! Et suivant afin qu’arrive vite et enfin le moment de la reprise des bonnes relations d’amitié et de fraternité entre les deux peuples frères. Jamais deux, sans trois ! Vivement ce moment tant attendu par les deux peuples.
AY