On a l’habitude de dire tant qu’il reste à faire rien n’est fait. Cette phrase que l’on prononce pour dire qu’on n’a pas avancé parce qu’il reste des choses à faire, donne l’impression d’une légère ingratitude quand on sait d’où l’on vient. Même s’il reste à faire, quelque chose a été fait et ce, de manière conséquente.
Et c’est tout à l’honneur du président Patrice Talon. Depuis l’indépendance, chaque président, de Hubert Maga à Patrice Talon, en passant Kérékou, Soglo et Boni Yayi, chacun a fait de son mieux selon les réalités de son époque. Et à chaque fois, chacun fait un peu plus que l’autre pour faire avancer le pays.
aussi tenant compte des réalités du moment, Patrice Talon se doit de faire plus que le président Boni Yayi sinon il n’aurait pas marqué son passage. Et il ne manque pas de le faire si bien. En effet, il faut reconnaitre que le Bénin a fait un bond conséquent, positif et bénéfique dans tous les secteurs sous la rupture. Routes, nouveaux hôpitaux, rénovation des cités historiques ou de sites à caractère touristique, construction de palais, marchés modernes, asphaltage, libération des prisonniers, emploi, industrie avec le summum de la sous-région, la Gdiz et bien d’autres. Même s’il y a des choses à reprocher de l’actuel président, parce que c’est un humain, le bond qualitatif du pays en termes d’infrastructures routières, de réformes et services administratives, sont des arguments que l’opposition aura du mal à contrer. L’honorable Rachidi Gbadamassi fervent défenseur de la rupture à l’habitude de dire « même si on est contre le lièvre, il faut reconnaitre qu’il sait courir ».
A moins de deux ans de la fin de son mandat, le gouvernement vient faire le bilan des huit années de réalisations, et cela n’est pas négligeable. Le Bénin révélé est réellement en marché pour le bonheur de tous et même les étrangers le reconnaissent. Donc, si l’opposition veut arracher le pouvoir en 2026, il lui faudra trouver des arguments solides pour convaincre le peuple qui forcément fera une comparaison des régimes. Car elle a véritablement du pain sur la planche. Pourquoi pas toute une boulangerie.
Dans tous les cas, c’est de bonne guerre, nous ne sommes pas des ennemis mais plutôt des fils du même pays qui se challengent pour faire avancer le faire avancer positivement. Celui qui pense autrement, n’est pas Béninois.
Arnaud KOUMONDJI