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Société

Filière de véhicules d’occasion au Bénin : Jacques Ayadji confond les responsables de syndicats de transitaires

Le 9 juin 2024, quelques responsables des syndicats de transitaires ont été reçus sur l’émission “Grand Angle” de “Crystal News”. Au cours de cette émission, ces derniers ont évoqué plusieurs problèmes, notamment les frais perçus au Bénin à l’achat d’une voiture d’occasion au port en application d’un décret régissant ainsi la filière qui ne sont pas utilisés à des fins prévues. Ainsi, quelques mois après, ces déclarations desdits responsables syndicaux, le Directeur des transports terrestres et aériens, Jacques Ayadji se désole de leurs allégations et donnent des explications claires et précises au micro de Virgile Ahouansè.

À l’entame de son intervention, Dr Jacques Ayadji, dit intervenir pas en tant que Directeur des transports terrestres et aériens. La question fondamentale que se pose Dr Jacques Ayadji est de savoir « qui est-ce qu’ils défendent ? ». Selon lui, si ces transitaires défendent les consommateurs, alors ils ont tout faux. Car pour lui, selon l’arrêté N°044-2012 du 28 août 2012, signé du ministre Valentin Agossou Djènontin, « Les consommateurs doivent débourser trois cent quatre-vingt-dix-neuf mille neuf cent vingt francs (399 920 FCFA) pour faire leurs formalités de véhicules d’occasion », explique-t-il. Il poursuit en disant qu’avec l’avènement de la rupture, il y a un premier arrêté, N°027 du 16 juin 2017 « où ce montant est ramené à deux cents quatre-vingt-dix mille (290 000) FCFA pour les véhicules légers et deux cents quatre-vingt-quatorze mille (294 000) FCFA pour les poids lourds pour ceux qui entrent au Bénin par le port autonome de Cotonou. Et pour ceux qui passent par des frontières terrestres, ils sont à deux cent onze mille trois cent cinquante-six (211 356) FCFA qu’il s’agisse de poids légers ou lourds », éclaire le Directeur des transports terrestres et aériens. Il ajoute alors que : « Si l’objectif de ces transitaires est de défendre les consommateurs, alors on doit pouvoir reconnaître que sous la rupture, ces consommateurs dépensent moins pour faire leurs formalités qu’avant. Ce qui voudra dire qu’ils ne défendaient pas les consommateurs, mais d’autres personnes dont il ignore », a-t-il conclu.

Aussi, au cours de leur émission, les transitaires avaient évoqué quelques sous perçus par l’État dont ils ne voient pas les prestations. À ce niveau, le président Jacques Ayadji a rappelé à ces responsables que dorénavant pour faire de telles émissions, qu’ils se documentent d’abord, et les invite à aller fouiller le PAG du président Patrice Talon pour voir s’il n’y a pas un projet d’aménagement et de bitumage des routes. Pour voir clairement dans cette affaire, le Directeur des transports terrestres et aériens, invite ces derniers à s’approprier le Programme d’action du gouvernement, plus précisément au projet numéroté « II-29 » et ils verront la transparence comparativement aux années précédentes.

Par rapport aux frais de sécurisation du corridor évoqués par les responsables syndicaux, le président Jacques Ayadji a rappelé que « Le corridor de notre pays qui était l’un des plus mauvais avant 2016 est le top maintenant et c’est reconnu dans la sous-région », a déclaré le directeur Jacques Ayadji avant d’inviter pour finir, chacun à être sérieux dans ce qu’il dit.

Alassane IMOROU SANDA

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