L’ARGENT DU TOGO DIVISE SES AVOCATS DONT CERTAINS DÉJÀ EN ROUTE POUR LOMÉ
(Pendant que la famille Amoussou privilégie l’apaisement pour obtenir la clémence des juges au procès du 07 octobre, certains avocats donnent dans la tension pour mieux disposer du budget)
Certains avocats en situation de trésorerie difficile et qui voient en la Rupture la raison de leur misère, trouvent dans l’affaire Steve Amoussou, l’aubaine pour grappiller dans le gros budget mis à leur disposition par les bailleurs; une occasion en or pour faire de l’opposition au régime de la Rupture. Mais dans le lot comme c’est souvent le cas, il y en a qui aiment la famille Amoussou et ne souhaitent plus partager l’affairisme développé autour de ce dossier pour couper gros dans le budget alloué par les ennemis de la Rupture. Pour les affairistes, tous les coups sont permis, n’en déplaise au sort du prévenu. Et pendant que ces hommes d’affaires habillés en robe noire se ruent vers Lomé pour déposer une plainte afin d’exacerber les tensions entre le Bénin et le Togo malgré les réticences de la famille du prévenu, les avocats, les vrais pour qui, le sort du prévenu est la priorité, viennent de se retirer du dossier. Ils ne veulent plus appartenir à ce qui s’éloigne de jour en jour de l’essentiel, le sort du prévenu, pour devenir un règlement de compte politique contre le président Talon et son gouvernement.
À l’heure où nous écrivons, Arnaud, le frère de Steve, subit une pression infernale des avocats politiciens pour déposer une plainte à Lomé. Ces avocats adeptes du gain facile, proposent à Lomé d’apposer sur leur plainte, une date antérieure au 3 septembre. Ceci afin de faire croire que leur constitution de partie civile a été faite avant le procès des auteurs de l’arrestation illégale de Steve Amoussou. Procès qui, rappelons-le, a eu lieu à la Criet le 3 septembre passé.
Voilà comment un fait divers prend des allures politiques simplement parce que certains avocats béninois qui ne jurent que sur l’argent facile et les règlements de comptes politiques, sont prêts à opposer deux pays frères.
À suivre.
Aboubakar TAKOU