MEDAGBÉ PIERRE ZANDJINOU DEFIE TALON, L’INF ET LA JUSTICE
La victime vivait à Kindonou auprès de son pépé qui l’a recueillie du village pour lui donner des chances d’apprendre un métier à Cotonou. À peine arrivée que le sieur Médagbé Pierre Zandjinou trouve en cette petite, la proie facile pour y loger chaque jour son « engin », bougrement surdimensionné. Ainsi, toutes les fois qu’on envoie la petite pour acheter quelque chose dans la vons, monsieur doit prendre son pied, en chassant d’abord ses 06 enfants de la petite chambre que quelqu’un lui a prêtée sur une maison à étage inachevée, pour prendre son plaisir. Et comme ça ne tarde pas à venir en pareilles circonstances de libertinage sexuel à haute intensité, il a mis enceinte la petite. Informée, la famille de la la petite lui demande de se mettre devant pour lui montrer l’auteur. Arrivée sur les lieux, dans ce qui lui sert de gîte au bourreau, à leur grande surprise, monsieur le géant en bas comme en taille, dans le soucis de faire avorter sa victime par la violence, la bastonne devant la famille et l’a projetée violemment dans les escaliers. Il ne serait pas l’auteur de cette grossesse alors même qu’il se délectait de la petite sans préservatif.
C’était trop succulent et trop facile pour qu’il se serve de ce caoutchouc de merde. Et comme le vieux de 70 ans, le pépé de la jeune fille, a voulu parler, ce fut leur tour: lui, sa femme, son petit neveu qui les avait suivis et une voisine. Il les a bastonnés pour avoir violé son domicile de fortune. Mais comme le drame donnera bientôt un fruit, la naissance d’un bébé, la sagesse du vieux battu, l’a empêché de recourir à une plainte avec certificat médical. Ils sont juste allés se plaindre à la brigade des mineurs pour qu’il réponde au moins, de ses devoirs vis-à-vis de sa victime de 17 ans. Mais comme monsieur est « Apollo Tout-Puissant », il n’a pas daigné honorer à quelque convocation de cette brigade. C’est des mois après, que les affaires sociales ont mis la pression sur la brigade pour aller le chercher. Puisqu’il dit ne pas avoir suffisamment de moyens pour s’occuper d’une grossesse qu’il n’a pas désirée. Aujourd’hui en détention, il menace, aux dernières nouvelles, de faire des dégâts une fois en liberté. Il aurait des gris-gris pour avorter la petite à distance, même à 8 mois de grossesse. Sa première comparution est prévue pour la dernière semaine de ce mois de septembre. Espérons que le juge se dessaisisse de son dossier au profit de la Criet. Les chefs d’accusation étant nombreux et variés, à partir du moment où il s’agit d’un viol aggravé, son cas doit servir de leçons pour les autres cinquantenaires qui se délectent impunément de nos filles mineures.
À suivre.
Aboubakar TAKOU