La police Républicaine de la commune de Parakou a récemment effectué plusieurs arrestations de commerçantes de charmes.
Suite à ces interpellations, le syndicat des travailleuses de sexe a réagi.
Par la voix de leur vice-présidente Laurelle Vianonnou, les prostituées se dressent contre ces arrestations effectuées par la police. Très révoltées, elles envisagent des mesures très lourdes.
« D’après ce que la police nous avait dit, il s’agissait de racolage, une activité interdite par la loi. Depuis les arrestations à Cotonou, nous avons mené des campagnes de sensibilisation à l’échelle nationale, y compris à Parakou. Mais aujourd’hui, à Mènontin, j’ai appris qu’il ne s’agissait plus de racolage. Certes, notre activité n’est pas encore reconnue par la loi, mais elle n’est pas non plus interdite. C’est ce qui nous permet de subvenir à nos besoins quotidiens. Nous sommes des mères de famille, et la rentrée scolaire vient de commencer. », A-t-elle déclaré au micro de Bip radio.
Selon le même journal elle ajoute ceci« Nous allons nous rendre à la brigade des mœurs pour clarifier les choses, puis nous irons dès demain matin à Plan International Bénin pour discuter de cette affaire et obtenir leur soutien ».
Fallone CHABI-BONI