(L’argent de Olivier Boko fait perdre la tête aux responsables)
Que ferait un parti politique d’obédience démocratique face à un complot de coup d’État même si celui-ci visait un adversaire politique ? Partout, ailleurs, les responsables de ce parti condamneraient cette option très écartée de l’élégance démocratique dans le processus de prise de pouvoir. Aussi, à partir du moment où des Béninois, à l’issue des enquêtes préliminaires, de passage devant le Procureur spécial, devant le juge d’instruction et celui des libertés et de la détention, ont été placés sous mandat de dépôt, c’est qu’il y a eu suffisamment de moyens pour conclure de la présomption d’une tentative dangereuse.
Même le collectif des avocats de la défense des personnes incarcérées, n’a rien trouvé d’arbitraire dans le processus qui a conduit à leur mise sous mandat de dépôt.
Et c’est malheureusement dans ces conditions, qu’après avoir bénéficié du temps imparti pour une action responsable, les leaders du parti de l’opposition LD, sortent et s’offrent le malin plaisir de vouloir s’écarter de la logique démocratique pour faire croire en une posture d’opposant. Faire l’opposition n’est pas synonyme de merder. On parle d’un projet de coup d’État avec des faisceaux de preuves ayant conduit à la mise sous mandat de dépôt d’au moins trois compatriotes.
La moindre des choses aurait été que les responsables du parti de l’ancien président Boni Yayi condamnent dans un premier temps, cette façon antidémocratique de prendre le pouvoir. Ceci leur permettra de poursuivre sans laisser des plumes, leur obsession de décrier la gestion du pouvoir Talon avant d’échouer sur leur terrain de prédilection, le code électoral.
Malheureusement, la haine viscérale qui caractérise l’idéologie du parti LD contre le président Talon, a failli les pousser à adouber ce qui aurait pu mettre le pays à terre.
Cette démarche cavalière qui n’augure rien de bon dans l’avènement des responsables de ce parti au pouvoir en république du Bénin, fait douter du sérieux projet de société de cette formation politique.
Il n’en fallait pas plus pour corroborer la thèse de l’influence de l’argent de l’ancien bras droit du président Talon dans la galaxie démocrate. On se délectait déjà de l’argent du richissime fraîchement entré en disgrâce dans le cœur du président Talon par son choix unilatéral de prendre le pouvoir vaille que vaille en 2026.
Ce n’est pas parce que l’ennemi de mon ennemi est mon ami, que pour un parti politique, fut-il de l’opposition, que l’on doit faire semblant de soutenir Olivier Boko pour feindre ne pas reconnaître l’existence de l’intention manifeste du commando de frapper le président de la République.
C’est donc à raison que tout le monde se demande qui conseille politiquement ce parti de l’opposition pour que les responsables, tombent facilement si bas.
À suivre !
Aboubakar TAKOU