La Cour de répression des infractions économique et du terrorisme (CRIET) a condamné l’activiste Rémy Gnambakpo et le journaliste Boniface Akpolou a une peine de 24 mois de prison ce lundi 14 octobre 2024. La CRIET a demandé de revoir les faits de harcèlement par voie électronique reprochés aux accusés. Selon les informations fournies par le journal Libre Express, ces condamnations ont été faites en raison de l’affaire de publication de fausses nouvelles sur le président du parti Union progressiste le Renouveau (Upr).
En effet, le premier substitut du procureur spécial de la CRIET, Armand Donald Reagan, a demandé à la cour de requalifier les faits de harcèlement par le biais d’un système électronique en des faits de publication de fausses nouvelles. Suite à cette requalification, il a requis 24 mois de prison avec sursis et une amende d’un million de FCFA contre l’activiste politique Rémy Gnambakpo et le journaliste Boniface Akpolo. Il a également demandé leur condamnation au paiement du franc symbolique à Joseph Djogbénou, comme demandé par les avocats de la partie civile. Le délibéré de l’affaire est reporté au lundi 25 novembre 2024.
Lors de l’audience du lundi 6 mai 2024, Rémy Gnambakpo avait plaidé non coupable pour des faits de harcèlement par le biais d’un système électronique et le journaliste Boniface Akpolou avait aussi plaidé non coupable en tant que présumé auteur de la Une sans contenu d’un journal fictif appelé « Aujourd’hui au Bénin » et de la page Facebook « le CQ ».
Il faut noter que le fait qui est reproché au journaliste Boniface Akpolou est d’être l’auteur de la une d’un faux journal dénommée « Aujourd’hui au Bénin », ce journal fictif qui a attribué des propos diffamatoires au président du parti UP-R. Selon ces propos diffamatoires, Djogbénou promet de déposer sa candidature à la présidentielle de 2026. Quant à Rémy Gnambakpo, il lui est reproché d’avoir partagé ces propos diffamatoires dans des audios sur les réseaux sociaux.
Jean De Dieu TRINNOU