Cette décision de la Caf de faire jouer la rencontre en terre neutre, porte déjà ses fruits. C’est sur ce même terrain du Covid-19 où ils avaient voulu nous immoler, que nos adversaires, ont reçu leur premier carton jaune samedi dernier.
En effet, les joueurs de l’équipe de la Sierra Leone ont perdu un temps fou samedi soir à la frontière entre leur pays et la Guinée. Ils n’avaient pas tous, leur test Covid-19.
Une situation qui leur a déjà sapé le moral, eux qui se la jouait grands voisins de la Guinée. C’est très diminué qu’ils ont franchi difficilement cette frontière.
Pendant ce temps, grâce au génie des organisateurs béninois en l’occurrence le ministre Oswald Homéky et le président Mathurin de Chacus, les nôtres étaient déjà au frais à Conakry depuis samedi, 17 heures locales.
Reste maintenant que nos petits rongeurs jouent la carte de la victoire. Qu’ils regardent mieux le drapeau national que leur minuscule égo d’internationaux (grands joueurs qu’on regarde à la télé). Car, c’est ce qui tue les nôtres en Afrique noire.
À peine on sait pousser une balle et Bim!!! On arque les bras en parenthèses au corps. Le foot, après le talent, est une affaire de discipline et de patriotisme.
À cette étape de qualification, on joue plus avec son cœur qu’avec ses pieds. Nos Écureuils doivent monter ce jour sur le terrain avec un moral d’ambassadeurs, de commissaires du drapeau national pour ramener les trois précieux points au prix de leur sang béninois.
Aboubakar TAKOU