(Ils n’ont pas condamné le coup d’État mais disent soutenir le président)
Comme nous l’annoncions depuis hier quand ils sont allés prendre des instructions chez l’ancien président de la Cour suprême, les jeunes cachés derrière le ronflant titre de Jeunes Leaders de Parakou, ont justifié leur salaire.
Ils se sont retrouvé cet après-midi dans une maison à Zongo Zénon où ils ont cru s’attaquer à l’honorable Rachidi Gbadamassi. Mais n’ayant pas d’arguments et d’éléments de langage pour dénoncer le responsable du Bloc Républicain (Br), ils se sont encore enfoncés et révélés au président Talon, le bienfaiteur de Parakou, comme étant des ingrats et ennemis de cette commune. En invitant le député honoraire à faire comme Charles Toko et le ministre Adambi, ils ont montré leur mauvaise foi. Si le silence du ministre Samou Adambi se justifie parce que le président Talon n’aime pas voir ses collaborateurs sur des fronts autre que le travail gouvernemental, celui du député Charles Toko, très diffus, vient d’être mis en relief de façon très anormale. Il n’y a pas de respect pour celui qui n’a pas d’égard pour le président de la république. Le ministre Batoko qui, pour irriter le président Talon de ne lui avoir pas accordé le bénéfice de cette retraite dorée, l’attaque, ne mérite pas de Rachidi Gbadamassi une quelconque déférence.
Et tout le monde connaît la position du député Br pour Parakou. Aimer Parakou, c’est soutenir l’autorité qui met cette commune dans sa priorité gouvernementale. Aimer sa commune, c’est aussi défendre son bienfaiteur contre les mauvaises langues et mauvais aînés qui travaillent à tuer l’amour que le président Talon a pour la commune de Parakou. Rachidi Gbadamassi est bel et bien sur la bonne voie pour faire gagner à Parakou sa place de choix dans le cœur du président Talon, seul décideur du développement du pays à travers ses communes.
C’est donc clair que la bande à Boukari Rafiou Gambari vient de montrer à la face du monde que Parakou ne vaut rien devant eux. Seul leur ventre détermine leur conscience de l’heure. D’ailleurs, le visage du sieur Rafiou Boukari en dit long sur son niveau de conscience. Un affamé prêt à vendre sa ville pour 15 mille francs Cfa, ne mérite même pas de parler. L’honorable Charles Toko doit réagir pour montrer à ces crève-la-faim qu’ils n’ont rien compris de la dynamique du développement de Parakou.
Aboubakar TAKOU
