(Les sanctions qui pèsent désormais sur les fautifs)
C’est après une rencontre avec le Directeur général de la police républicaine, ses proches collaborateurs et les Directeurs départementaux de la police républicaine, ce mardi 26 novembre 2024, suite aux bavures policières enregistrées ces temps-ci dans nos localités, la dernière en date etant celle du mardi 19 novembre dernier causant la mort du jeune Fayçal Ouorou à Parakou que le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Alassane Seidou, a fait une déclaration à la fin pour mieux situer les uns et les autres.
Ainsi, dans sa déclaration, le ministre Séidou a mis l’accent sur les sanctions à l’encontre des fautifs. «Désormais, un agent qui va se rendre coupable de la mort d’un honnête citoyen doit pouvoir en répondre. On va lui appliquer la sanction maximale. C’est-à-dire 60 jours d’arrêt de rigueur. Il va passer devant un conseil de discipline qui va prononcer la radiation et ce, sans tenir compte de la peine pénale qui sera prononcée par le juge. C’est dire qu’il sera traduit en justice, il va répondre de son acte. », a déclaré d’un ton ferme le ministre. Pour lui, toutes ces mesures vont permettre de reprendre la situation en main et d’améliorer les capacités de la Police républicaine.
Voilà une déclaration qui viendra une fois encore discipliner les hommes en uniforme et leur rappeller leur mission régalienne vis-à-vis de la protection des citoyens. Mais en attendant, tous les regards sont tournés vers la justice béninoise qui devra faire la lumière sur le dossier Fayçal Ouorou.
Alassane IMOROU SANDA