À la manière des institutions de la République du Bénin, la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication était devant la commission budgétaire hier pour justifier les fonds à mettre à la disposition de l’institution pour le compte de l’année 2025. L’exercice s’est déroulée avec la présence effective du président Édouard Loko lui-même accompagné des cadres de l’institution qu’il dirige.
Pour le président Édouard Loko, les défis actuels de la régulation des médias exigent de la HAAC l’implémentation de nouveaux outils techniques, la mise à disposition de ressources humaines qualifiées, de moyens matériels et financiers substantiels. Pour l’année 2025, le budget arrêté dans le cadrage fixé par le Ministère de l’Economie et des Finances s’équilibre à la somme de trois milliards cent quatre millions neuf cent trente-deux mille trois cent quarante-trois (3 104 932 343) francs CFA. Ce budget, à entendre le président e la Haac, ne pourra pas permettra à la HAAC d’accomplir sa mission de régulation en toute sérénité. C’est pourquoi, il a jugé nécessaire de porter à la connaissance de la représentation nationale les besoins prioritaires de financement afin de voir s’il était encore possible d’agir sur les boutons pour changer la donne, d’élever un peu le montant à allouer à la HAAC
Eu égard à tout ce qui précède, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication a prié les Députés de bien vouloir plaider la cause de l’institution auprès du Ministre d’Etat chargé de l’Économie et des Finances pour la prise en compte des crédits relatifs aux besoins exprimés hors cadrage chiffrés à six cent vingt-cinq millions soixante-quatre mille huit cent un (625 064 801) Francs CFA indispensables à la réalisation des grands projets retenus pour 2025.
Cette dotation complémentaire permettra à l’Institution selon Édouard Loko de faire face, avec une plus grande efficacité, à ses obligations légales de contrôle et de suivi des prestations des organes de presse ; ceci participe de la liberté et de la promotion de la presse de la sauvegarde de la démocratie, de la préservation de la paix ainsi que de l’unité nationale.
Ernest LATOUNDJI